Arnaque à Gstaad, Jean-François Carreras
La police suisse, épuisée par les mesures de protection et de surveillance du WEF, se trouve dans l’incapacité de faire face à ce deuxième événement exceptionnel.
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Le Livre.
Un thriller haletant dans une station de ski pour milliardaires.
» Le roman policier est la tragédie grecque du XXème siècle « , écrivait André Malraux.
Rien n’a changé au XXIème siècle : les bons polars obéissent à la règle des trois unités, lieu, temps et action. Dans ce polar helvétique, une unique et monumentale arnaque se déroule en trois jours, à Gstadt, charmant village au cœur de la montagne suisse allemande et concentré de richesses représentant l’équivalent de mille milliards de dollars réunis.
L’arnaque consiste à ponctionner un demi pour cent de cette richesse, soit cinq milliards de dollars, sans violence inutile ni risque de poursuites. L’objectif des gentlemen cambrioleurs est simple : compenser l’immunité dont jouit un petit nombre de parasites arrogants qui bénéficient de la carence abyssale et de la complicité d’un système pour poursuivre leur racket en toute impunité. Il s’agit moins de se venger que de rendre une justice. Entre Robin des bois et Guillaume Tell.
Heureuse coïncidence, pour le réveillon de fin d’année, ce rassemblement de richesses se tient deux semaines après le World Economic Forum de Davos où se réunissent les chefs vaudous de l’économie et de la politique mondiales.
La police suisse, épuisée par les mesures de protection et de surveillance du WEF, se trouve dans l’incapacité de faire face à ce deuxième événement exceptionnel. C’est le fatum antique qui fond sur le beau pays des vaches et de la crème double.
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