L’appel des odeurs, Ryôko Sekiguchi
Extrait :
« Elle était emportée par cette extase particulière à ceux qui hument, les odeurs emplissaient son corps entier, au point qu’elle aurait voulu devenir flacon pour renfermer ce parfum quelle composait avec son corps. Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle écrivait dans une langue olfactive. »
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L’odeur du lait caillé. L’odeur de la peau humide. L’odeur de foin en décomposition. L’odeur des vagues. L’odeur indigo de l’encre. L’odeur du fenugrec. L’odeur de la faim. L’odeur d’une voix. L’odeur d’une histoire. L’odeur du mensonge. L’odeur d’une ombre. L’odeur d’un enfant. L’odeur du pressentiment. L’odeur d’un amour. L’odeur d’un tableau. L’odeur d’une séparation. L’odeur de la disparition. L’odeur du premier mot.
Née à Tokyo. Elle Publie en japonais depuis 1988, vit à Paris depuis 1997, est traduite en français depuis 1999, et écrit en français depuis 2003.
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