Liberté d’Expression : Bettina Flores s’exprime sur l’état actuel des droits et des libertés en France. Elle donne son avis sur les discours médiatiques, questionne les stratégies sanitaires, analyse les dynamiques politiques et évoque les nouvelles formes de militance sociale.
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Les Pox virus sont les champions
La variole du singe est un virus qui provient des forêts de l’Afrique orientale, à transmission physique (sang, vésicules sur la peau) et non pas par voie aérienne comme la variole humaine. Apparue dans les années cinquante chez le singe, le premier cas humain remonte à 1970. La fièvre est le premier symptôme, puis l’éruption cutanée commence sur le visage, les paumes des mains, la plante des pieds et les organes génitaux. Ce n’est pas une maladie sexuellement transmissible. Il n’y a pas de porteurs asymptomatiques : soit on est malade et contagieux via les pustules soit on n’est pas malade et pas contagieux. Aussi, les tests PCR sont totalement inutiles (les fameux tests PCR aux nombreux faux positifs). Le malade guérit le plus souvent au bout de deux à trois semaines. Les plus touchés sont des jeunes hommes homosexuels. La transmission se fait également au contact de draps et vêtements de malades.
La vaccination contre la MonkeyPox (variole du singe) est également inutile et même à éviter car le vaccin proposé est celui de la variole humaine qui est un virus différent. Il y a un risque d’immunité croisée, notamment pour tous ceux qui ont été vaccinés contre la variole avant 1980 et qui ont des anticorps croisés (pour ceux nés après 1980, il n’y a aucun risque). La MonkeyPox possède trois gènes et peut les « offrir » à la souche vaccinale et entraîner une recombinaison cellulaire. Les Pox virus sont les champions de la recombinaison et cela peut ressusciter la bonne vieille variole qui avait disparu, d’après le Docteur belge Martin Zizi (eh oui, c’est son vrai nom…) sur Twitter-X, le 23 août 2024.
Dans la foulée les momies télévisuelles sont réapparues
Malgré cela, le directeur général de l’OMS le 14 août dernier a déclaré « une urgence de santé publique de portée internationale pour la flambée de variole simienne (Mpox) ». Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, le 17 août sur France Inter a déclaré « la situation très grave », que le vaccin « protège des formes graves » et a « certainement une capacité de réduction de la contagiosité ». Une demande d’homologation pour les adolescents (12-17 ans) a été faite pour le vaccin Mpox fabriqué par la firme danoise Bavarian Novic auprès de l’Agence Européenne du Médicament.
Dans la foulée les momies télévisuelles sont réapparues, les télé-toubibs de la peur en appuyant là où ça fait mal sur les enfants en bas âge qui seraient prioritairement touchés, ainsi que les immunodéprimés et les femmes enceintes qui « doivent être vaccinés ».
Une énième mise en scène dramaturgique de la peur
« Mpox : pourquoi le nouveau variant touche surtout les enfants : la variole du singe emporte 10 % des enfants contre 5 % des adultes touchés depuis le début de l’année » (Le Figaro, 16 août 2024), est une fake niouze… La photo d’un enfant de dos avec un ourson en peluche dans les bras, couvert de boutons est jointe, en étant présenté comme atteint de la variole simiesque, alors que la même photo avait été publiée le 26 avril 2018 avec le titre « La rougeole continue à frapper » par l’association Formation Médicale Continue dans Overblog.
Aussi, cela n’a pas traîné : «Variole du singe : Gabriel Attal a annoncé l’ouverture de 232 centres de vaccination contre la Mpox en France » (L’indépendant, 20 août 2024), tandis qu’on meurt aux urgences hospitalières en France faute de moyens suffisants. Mais pour l’hôpital public, il n’y a pas d’argent.
Au 31 juillet 2024, il y avait 154 247 personnes vaccinées en France contre la Mpox, 542 en juillet en légère augmentation par rapport aux 499 de juin (www.sante.gouv.fr, 6 septembre 2024). Sans me tromper, on peut parler de flop… mais les cabinets de conseil au story telling très efficace, ne manquent pas d’imagination pour effrayer les populations et tout est possible. Il est vrai que si quatre ans après, cela fait bien pour certains d’avoir eu le Covid, je ne pense pas que ce soit le cas pour la variole simiesque qui couvre les visages de pustules purulentes… C’est la raison pour laquelle ça ne prend pas : le virus du Covid-19 terrorisait de par son invisibilité, celui de la MonkeyPox ne peut pas passer inaperçu… On ne peut que constater une énième mise en scène dramaturgique de la peur, à l’aide d’une propagande gouvernementale et médiatique qui manipule l’opinion publique. Les gens vont-ils enfin se réveiller, sortir de la Matrix en choisissant la bonne pilule ?
Sans s’excuser aucunement
Depuis le 15 d’octobre et jusqu’au 31 janvier, le relais est pris avec la vaccination couplée Covid-19/grippe proposée le même jour gratuitement à partir de soixante-cinq ans « qui permet d’éviter les formes graves de la maladie et réduit le risque d’hospitalisation et de décès. (…) Il peut y avoir des effets indésirables, le plus souvent de la fièvre ou une douleur au point d’injection », d’après l’Assurance Maladie (www.ameli.fr, 11 octobre 2024), en niant les nombreux effets indésirables, parfois graves. François Delfraissy dans une interview évoquait Olivier Véran qui était au courant dès mars 2021 que le vaccin Covid-19 ne protégeait pas contre la transmission du virus. « Oui, le Conseil Scientifique a pu se tromper (…) Le vaccin n’a pas joué le rôle qu’on attendait (…) Oui, les vaccins à ARNm ont des effets secondaires » (TV5 Monde, 12 octobre 2023). En fait, toutes ces informations sont connues depuis décembre 2020, que ce soit dans le rapport de l’Office Parlementaire d’Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, dans le protocole Pfizer, dans l’avis de l’Agence Nationale de Sécurité et du Médicament, dans celui de la Haute Autorité de la Santé.
Des journalistes ont avoué qu’ils étaient au courant que les injections à ARNm n’empêchaient pas la transmission, sans s’excuser aucunement : « On savait que ce n’était pas vrai mais c’était interdit de le dire » (Cnews, 4 octobre 2024) ou encore sur le thème des vaccins qu’ils ont censuré car c’est « un sujet délicat, particulièrement sensible » (Les Incorrectibles, 5 octobre 2024). J’aimerais bien savoir ce qu’en pensent les jeunes inutilement vaccinés atteints de myo/péricardiques ou autres affections et les familles de tous ceux qui en sont décédés !?
Groupe pharmaceutique
Un Premier ministre, après des semaines de tergiversation a enfin été nommé le 5 septembre, Michel Barnier, soixante-treize ans, du parti Les Républicains qui a fait 5,41 % des voix aux dernières législatives !? Balayés les 25,68 % de votes du Nouveau Front Populaire (union de la gauche) arrivé en tête. Si l’on pouvait encore croire à un simulacre de démocratie dans ce pays, on peut dire que c’est bien terminé. Nous assistons à une première dans la Ve République, la confiscation d’un vote populaire, pour ne pas dire à un coup d’état anti-démocratique.
Ancien ministre de l’environnement (1993-1995), ancien ministre délégué aux affaires européennes (1995-1997), ancien ministre des affaires étrangères (2004-2005), ancien ministre de l’agriculture (2007-2009), ancien commissaire européen à la Politique régionale (1999-2004), ancien commissaire européen au Marché intérieur (2010-2014) et cerise sur le gâteau… Michel Barnier a été vice-président de 2006 à 2007 du groupe pharmaceutique Mérieux-Alliance qui commercialise les tests PCR.
Les Français n’auront qu’à continuer à se serrer la ceinture
Aussi, sans surprise, aucune politique sociale en direction des plus pauvres et fragiles ne sera mise en place mais une politique ultra libérale qui satisfera en tous points Bruxelles et sa présidente de la commission européenne réélue on se demande comment… Oubliée la retraite rétablie à soixante ans : ce qu’on appelle « l’opposition » n’a même pas été fichue de se mettre d’accord sur le sujet. Déjà, Michel Barnier crie au déficit financier abyssal de la France, en oubliant d’en préciser la cause première, la flambée de tests PCR dont le coût seulement en 2022 à lui seul avait dépassé les dix milliards d’euros (Le Figaro, 28 mars 2023), ainsi que les autres mesures sanitaires qui nous ont fabriqué une épidémie, très cher payée à tout niveau par les Français… également, les 5,135 milliards d’euros dépensés en soutien militaire et armement à l’Ukraine (www.defense.gouv.fr, 6 juin 2024), le coût faramineux des Jeux Olympiques. Sans chercher à jouer aux Cassandre, ça sent la mise sous tutelle de la France par le FMI. Le tout est que les Français se fassent progressivement à l’idée soi-disant nécessaire et bénéfique du rétablissement financier du pays avec un scénario (catastrophique) à la grecque. Les coupes franches dans la santé déjà très mal en point… l’éducation, la justice, les collectivités territoriales etc. vont continuer en pénalisant les plus démunis, les plus fragiles. Les Français n’auront qu’à continuer à se serrer la ceinture, tandis que les évadés fiscaux sous les cocotiers ont de beaux jours devant eux…
La Cour Européenne des Droits de l’Homme
Pour le versant répressif , la nomination de Bruno Retailleau (Les Républicains) comme ministre de l’Intérieur marque le virage à l’extrême-droite du gouvernement : « Quand on écoute Bruno Retailleau, on a l’impression que c’est un porte-parole du RN », dixit la députée Lepéniste, Laure Lavalette (« Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur rêvé du RN », L’Humanité, 11 octobre 2024). Le Rassemblement National, manifestement allié de E. Macron depuis 2017, a refusé la motion de censure déposée par l’union de la gauche pour renverser le gouvernement qui bénéficie donc du soutien de Marine Le Pen. Il n’y aura même plus besoin de 49.3 pour faire passer les lois… Je passe sur la sortie de B. Retailleau sur l’État de droit le 28 septembre dans le Journal du Dimanche qui pour lui, « n’est pas intangible ni sacré », ce qui revient à réduire la portée des droits fondamentaux acquis depuis 1789, en y opposant la volonté populaire du moment présent (cf. le meurtre de Philippine Le Noir de Carlan par un sans-papiers). Cela correspond finalement aux aspirations de beaucoup de Français, qui veulent plus de sécurité, plus de répression et sont apeurés.
Les prisons françaises n’ont jamais été aussi remplies avec une augmentation de 6 % en un an (77 450 détenus au 1er avril), le chiffre le plus élevé jamais enregistré et une densité carcérale de 125,8 % (« Prisons : nouveau record de détenus en France au 1er avril », Le Figaro, 30 avril 2024). La Cour Européenne des Droits de l’Homme a encore condamné la France le 6 juillet 2023 pour l’état déplorable de ses prisons et la surpopulation carcérale.
Tant pis si les Parisiens ont fui massivement la ville
Le délire, en instrumentalisant des faits divers – sans aucun doute dramatiques – qui présentent les immigrés comme seuls responsables de meurtres, alors qu’une femme en France meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex compagnon quelle que soit son origine ethnique ou sociale, est affligeant de démagogie. S’imaginer que seuls des « barbares » venus dont ne sait où peuvent commettre ces crimes tandis que le type, chef d’entreprise, issu des beaux quartiers, bien sous tous rapports, qui part travailler le matin avec son attaché-case, rentre le soir et tabasse sa femme parfois à mort, n’existe pas ! Les voisins, la famille, les amis, tout le monde est au courant et tout le monde se tait… Pourtant, le procès de l’affaire des viols de Mazan ou l’affaire Dominique Pélicot et ses cinquante et un accusés, ne manque pas de défrayer la chronique en ce moment.
La vidéosurveillance algorithmique testée lors des Jeux Olympiques au « bilan positif », « a démontré son utilité » pour le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, qui a décidé de la rendre pérenne (Le HuffPost, 26 septembre 2024). Tant pis si les Parisiens ont fui massivement la ville pendant les Jeux, refusant d’être contrôlés et filmés à tous les coins de rue ou encore encagés dans des terrasses de cafés et restaurants ! D’ailleurs, selon l’INSEE sur l’hôtellerie en Île-de-France « il n’y a pas eu d’effet positif des Jeux Olympiques et Paralympiques » avec 2,2 millions de nuitées en moins par rapport à 2023 (France Info, 7 octobre 2024).
Le mâle blanc hétérosexuel, de préférence de plus de cinquante ans
Je profite de cette chronique pour vous présenter mon essai Le Wokisme nouvelle morale du Bien ?, paru aux éditions Global Literary Management en août 2024, où je dénonce le militantisme woke en direction des enfants et adolescents afin qu’ils procèdent à un changement de sexe avec des bloqueurs de puberté, au prétexte d’être soi-disant atteints de dysphorie de genre. J’ai pris le temps au préalable de poser les concepts identité de genre et identité sexuelle qui font l’objet d’une confusion dans la tête de pas mal de monde… Je fais l’historique de la question du genre à travers les époques et le mouvement féministe des années soixante/soixante-dix en Occident qui a peu à voir avec le néo-féminisme (mis en gras par moi-même) apparu récemment et qui est tombé dans la marmite woke…
Pour donner une image, le néo-féminisme est au féminisme ce que le socialisme néo-libéral de François Hollande est au socialisme historique de Pierre Mendès-France… c’est-à-dire, plus grand-chose à voir. C’est ainsi que pour certaines néo-féministes, les hommes seraient des « bouffeurs » de viande addicts au barbecue, que l’éco-féminisme, nouvelle idéologie politiquement correcte qui prône la (re)connexion à la terre, l’évolution d’un éco-féminisme « moins blanc », « explicitement (éco)queer » avec « une fluidité des identités », va sauver l’humanité féminine du péril écologique… Les cibles du néo-féminisme à éradiquer prioritairement, sont le mâle blanc hétérosexuel, de préférence de plus de cinquante ans… et les femmes dites « cisgenres » (hétérosexuelles).
La suite dans mon texte pour ceux que cela intéresse
Je démontre que la « théorie » du genre autant décriée qu’adulée, n’existe pas car le genre est une réalité sociale que de nombreux chercheurs étudient depuis plusieurs décennies. Être un homme ou une femme dans une société et à une époque données renvoie à des réalités sociales différentes et cela varie dans le temps.
Ainsi, la différence actuelle de salaire de 25 % dans le privé à compétences et diplôme égaux entre les femmes et les hommes est une réalité concrète, en aucun cas une théorie. Quand les femmes devaient jusqu’en 1967 avoir la signature de leur mari pour pouvoir ouvrir un compte bancaire ou travailler, c’est concret. Quand les violences faites aux femmes perdurent, on est dans le réel, pas dans la théorie etc. Aussi, la droite traditionnelle et l’extrême-droite que les revendications féministes terrifient, la gauche néo-libérale et l’extrême-gauche qui se rattachent au néo-féminisme, se trompent en parlant de « théorie » du genre et en confondant pour les adeptes du wokisme genre et sexe de naissance.
La suite dans mon texte pour ceux que cela intéresse…
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Le flop de la vaccination MonkeyPox, des législatives confisquées, wokisme et néo-féminisme.
©Bettina Flores, le 22 octobre 2024.
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