La vie toujours ailleurs, Myriam Antaki
Layla retrouve le goût d’étudier, d’enseigner.
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Le Livre
La Vie toujours ailleurs retrace l’itinéraire d’une chrétienne de Syrie, libre et indépendante, qui résiste à la guerre mais finit par quitter sa ville d’Alep pour se réfugier à Damas, puis à Beyrouth juste avant l’explosion d’août 2020. Un parcours où se mêle l’amour d’un pays dévasté et une folle passion pour un homme insaisissable.
Layla rêve d’affranchissement et d’indépendance, comme de nombreuses jeunes filles de la Syrie des années 2000.
Quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu’elle cherche à s’évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre redouble d’intensité lorsque la Turquie ouvre ses frontières aux intégristes et que des groupes armés fanatisés assiègent de plus en plus de villes.
Quand sa mère perd son combat contre la maladie et que l’eau, l’électricité et la nourriture viennent à manquer, plus rien ne retient la jeune femme qui fuit en direction de la capitale pour y retrouver Salam.
À Damas, leur liaison prend un tour imprévu tandis qu’Amal et Hayat, deux amies qui lui deviennent vite chères, font découvrir à Layla que survivre signifie encore vivre.
Layla retrouve le goût d’étudier, d’enseigner. Nourrie de souvenirs heureux dans la Syrie qu’elle aimait tant, Layla puise sa force dans une profonde soif de liberté. Mais est-ce suffisant pour braver la guerre omniprésente et la perte brutale d’un pays aimé ?
Myriam Antaki est syrienne, née à Damas dans une famille catholique et francophile. Épouse de Georges Antaki, elle vit à Alep jusqu’à la guerre de Syrie en 2011. Depuis, elle habite le Liban. Ses romans sont traduits notamment en arabe, en anglais, en grec, en turc et en hébreu.
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