Bettina Flores nous propose un échange avec Liliane Held-Khawam, économiste et journaliste, sur le Great Reset, le Transhumanisme et la Cyber-Babel.

En fait, ils pensent que grâce à l’IA, le Christ cosmique sera le nouveau Verbe qui fera mieux.
– Liliane Held-Khawam
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Liliane Held-Khawam, économiste et journaliste, milite activement depuis des décennies pour une réhumanisation de l’économie. Diplômée en économie d’entreprise (Université de Neuchâtel, Suisse), elle a fondé en 1989 à Lausanne l’entreprise Pro Mind Consulting de conseil en stratégie d’entreprise et de management qui développe des processus, projets et compétences humaines pour une gestion d’entreprise basée sur l’humain. Elle publie des articles socio-économiques dans la presse helvétique et est l’auteur d’essais en économie politique.
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Lire aussi cet Article… Entretien avec Jean-Paul Delfino
INTERVIEW
Dans le troisième opus L’Humanité vampirisée (2024) après Dépossession (2018) et Coup d’État planétaire (2019), vous analysez la réorganisation du monde appelée depuis 2020 Great reset. Par le biais de la robotique et de la cybernétique, des nanotechnologies, des techniques de l’information, de la bactériologie, de l’immunologie et des « vaccins » (à ADN ou à ARNm), la biosphère est menacée au plus profond de son existence. Pouvez-vous développer s’il vous plaît ?
Nous avons quitté le monde organisé autour d’États-Nations pour entrer dans celui de la Technocratie, détentrice de la Vérité scientifique. Grâce à cette croyance, la technoscience est légitimée par le monde politique au-delà de la sacralité de l’humanité et du vivant en général.
À partir de là, nous pouvons comprendre que pour ces technoscientifiques, le modèle de fonctionnement idéal et même sacralisé, est celui d’une machine performante et hyper normée qui produit exactement ce que l’on attend d’elle en quantité, en un minimum de temps et de coûts.
Ces gens détestent le côté imprévisible de la nature ou l’aspect qualitatif, non « standardisable », du vivant et en particulier tout ce qui a trait aux sentiments, émotions, aux maladies, à la vieillesse, aux vacances etc.
Il est aussi une dimension qui apparaît comme un axe à combattre, c’est celui de l’entropie. Celle-ci est génératrice de désordre, de vieillesse, de perte d’énergie etc. C’est ainsi que la cybernétique cherche à lutter contre cet état de fait inhérent à la nature et à la vie.
Alors les technoscientifiques du 21e siècle vont vouloir contrôler tout ce que la biosphère comporte de vivants et de non vivants. Pour cela, nous avons vu dans L’Humanité vampirisée que les technoscientifiques veulent prendre le contrôle de l’infiniment petit et de l’infiniment grand pour recréer le code de la vie. Mais ce n’est plus la vie au sens traditionnel. C’est une cyber-vie. Une fusion du vivant avec la machine. Et pour cela, il est d’ores et déjà prévu de prendre le contrôle et de bricoler, par la combinaison de la nanotechnologie-la biotechnologie-la bioinformatique, les cellules et le code génétique de l’humain et du vivant en général.
Le transhumanisme est la phase transitoire qui mène au post-humanisme, l’annihilation de l’humanité au profit de la machine, d’un « cerveau global ». C’est-à-dire ?
Il faudrait inverser la question. On veut créer un cerveau global, planétaire et multi niveaux pour répondre au concept de noosphère du Père jésuite Teilhard de Chardin (1881-1955), surnommé le prophète du cyberespace.
Il est le gourou le plus important des technoscientifiques qui comptent et à ce titre, il faut le prendre très au sérieux : L’avènement de l’homme marque un palier entièrement original, d’une importance égale à ce que fût l’apparition de la vie, et que l’on peut définir comme l’établissement sur la planète, d’une sphère pensante, surimposée à la biosphère, la noosphère. (Le Phénomène Humain, Teilhard de Chardin).
La noosphère serait issue de la convergence des consciences et donc des cerveaux humains. La condition de la réalisation de cette sphère pensante est la convergence globale de la pensée, d’où l’extraordinaire intolérance envers ceux qui veulent penser par eux-mêmes. Ceux que l’on a surnommé les complotistes.
Il faut dire que les enjeux sont gigantesques ! Grâce au cerveau global, l’IA pourrait enfin se doter de l’Intelligence forte via la connectivité de milliards de cerveaux. Évidemment cela est pure spéculation puisqu’il n’y a aucun précédent à la chose. Ce serait une fois de plus une opération qui transformerait la planète en un gigantesque laboratoire d’expérimentation.
En 2019, le philosophe Jacques de Coulon expliquait la vision teilhardienne dans Vers une Intelligence planétaire : La noosphère est un cerveau planétaire qui n’existe pas sans l’environnement où il s’enracine, de même qu’un cerveau ne peut fonctionner sans les autres organes du corps. Elle est le couronnement de la biosphère, comme le cerveau est l’organe le plus achevé du corps. On peut imaginer une super intelligence planétaire comme une liaison renforcée entre « tous » les cerveaux humains.
C’est le scénario idéal, mais deux autres sont possibles. Une petite élite d’hommes « augmentés » confisquerait l’intelligence artificielle et le big data en réduisant le reste de l’humanité en une masse servile. Ou alors des robots suréquipés surclasseraient les hommes et seraient capables de vivre sur une planète quasi désertique.
Nous voyons que la noosphère porte en elle la semence du transhumanisme et même du posthumanisme.
Schéma suivant : Le point Oméga est un concept dynamique créé par Pierre Teilhard de Chardin, qui lui a donné le nom de la dernière lettre de l’alphabet grec : Oméga. Le point Alpha correspondant au point de départ de l’univers

Pour Teilhard, le point Oméga représente le point ultime du développement de la complexité et de la conscience vers lequel se dirige l’Univers. Suivant sa théorie, exposée dans L’Avenir de l’homme et Le Phénomène humain, l’Univers est en constante évolution vers des degrés toujours plus hauts de complexité et de conscience, le point Oméga étant l’aboutissement mais aussi la cause de cette évolution. En d’autres termes, le point Oméga existe d’une manière suprêmement complexe et suprêmement consciente, étant transcendant par rapport à l’Univers en devenir (Wikipédia).
La techno-religion de Teilhard converge avec les visions des transhumanistes de la machine cybernétique. Jaime Rodriguez-Ramos écrivait que les trois visions de Teilhard, de Kurzweil et de Musk forment un tout fascinant. Nous avons besoin de croire en quelque chose de nouveau. Ce pourrait être la nouvelle religion de Teilhard, qui, grâce au progrès technologique et matériel, nous mènera vers Dieu. Cela donne un sens à l’inquiétante inconnaissabilité de la Singularité et au bootloader biologique de Musk.
L’accent mis par Kurzweil sur l’accélération du progrès technologique grâce aux technologies de traitement de l’information nous ouvre la voie pour progresser vers un objectif plus ambitieux que la seule technologie.
Enfin, Musk remet l’humain au cœur du débat. Ceux qui le souhaitent peuvent tenter de participer directement à la parousie grâce à Neuralink, tandis que d’autres peuvent y participer indirectement par la religion.

Le collier de Elon Musk a beaucoup intrigué le Net. La tête pensante des États-Unis porte en fait le symbole Oméga qui correspond à la finalité de la noosphère.
Vous évoquez le concept de l’Homo communicans, de « Christ cosmique », prétendument Nouvel homme du Nouveau monde et celui de noosphère. Pouvez-vous nous expliquer ?
Le Christ cosmique appartient à la pensée teilhardienne. La convergence des consciences devrait déboucher sur le point Oméga, sur l’émergence d’un Christ cosmique qui n’est en rien Jésus Christ de Nazareth de la Bible. Au contraire. Le Christ cosmique est le point d’arrivée de la convergence des consciences. C’est le point où la noosphère est finalisée, la convergence des consciences réalisée. Son point de vue est parfaitement anti-biblique.
Par conséquent, quand TdC parle de l’avènement d’un Christ cosmique ou universel comme point d’arrivée de la construction de la noosphère – Point Oméga – il ne s’agit en aucun cas du Christ biblique. En réalité, bien que jésuite, TdC frôle souvent le panthéisme quand il parle d’évolution. Dans Le Cœur de la Matière, il écrit : Bénie sois-tu, mortelle Matière, toi qui te dissociant un jour en nous, nous introduiras par la force au cœur même de ce qui est. Je te salue, universelle puissance de rapprochement et d’union, par où se relie la force des monades et en qui elles convergent toutes sur la route de l’Esprit.
Nous comprenons dès lors que l’homme ne peut et ne doit plus s’individuer. Il doit fusionner avec ses congénères et avec la machine. C’est dans ce contexte que nous pouvons replacer les propos d’un autre prêtre, franciscain cette fois, qui explique dans un article de Marianne que Le transhumanisme devient une lutte pour conserver notre identité. Pendant tant d’années nous avons été la seule espèce savante, maintenant que la machine l’est aussi, on doit remettre en cause la définition d’un « Humain ».
La grande réinitialisation n’est pas une simple restructuration des États et des outils de production. Il s’agit d’une volonté de réinitialisation du concept de l’homme lui-même. C’est en cela que j’ai parlé de vampirisation de l’humanité. L’humain est avalé pour être siphonné de ce qui fait son humanité, puis régurgité après sa ré-ingénierie en tant que pièce standardisée de la noosphère.
Le nouvel homme est un Homo communicans. Le concept de l’Homo communicans est né en 1952 lors d’une conférence de Norbert Wiener, père de la cybernétique. Il y est question d’une nouvelle définition de l’Homme dans le cadre des Sciences de la communication. Se référant aux guerres mondiales, l’idée d’un Homo communicans est celle d’un être qui ne peut plus nuire. Dans Cybernetics (1948), Wiener défend l’idée que la transparence à tous niveaux de la société ne permettra pas la reproduction des drames du 20e siècle.
Sur la base des idées de Wiener, Philippe Breton définit l’Homo communicans en tant qu’être sans intériorité et sans corps, qui existe par la captation et l’échange d’informations dans un monde rendu transparent à l’aide d’appareils de communication.
Via l’intelligence artificielle (IA), des bouleversements importants dans les sociétés humaines ont lieu en provoquant une explosion de l’intelligence humaine, qui entraînerait pour l’humanité la perte du contrôle de son destin. Pourquoi et comment ?
L’IA est pour l’instant constituée d’une gigantesque base de données qui a pour vocation de se parer un jour des attributs de Dieu à savoir d’omniscience (connaissance parfaite de toutes choses), d’omnipotence (toute-puissance) et d’omniprésence (présence en tout lieu). C’est ce que certains appellent aujourd’hui techno-fascisme. Pour y arriver, on œuvre à transférer à la machine le savoir, le savoir-faire et idéalement le savoir-être de l’humain.
Vous comprenez que dans ce contexte l’humain, ayant entre-temps muté en Homo communicans, devient quantité négligeable dans la balance des gouvernants. Avez-vous remarqué que l’on a réussi l’exploit de faire travailler les gens pour que le système puisse se passer d’eux un jour ? Prenez l’exemple des individus qui ont œuvré à la numérisation de l’administration publique. Ils ont accepté de collaborer à la suppression du travail humain par souci d’efficacité et de rentabilité. Comment a-t-on réussi à imposer pareille pensée perverse ? On dit clairement aux citoyens que l’on ne veut plus d’eux, et que finalement on peut faire tourner la planète avec beaucoup moins d’individus. Mais d’où vient cette idée ? Qui la motive ? Quel esprit l’insuffle ? C’est curieux tout de même !
La machine cybernétique est l’avènement d’un nouveau langage nommé communication qui permettra de refonder le savoir en ne séparant plus les sciences naturelles des sciences sociales. C’est-à-dire et quelles sont les conséquences ?
L’historien et spécialiste de Wiener, Michel Faucheux écrit un passage édifiant sur le sujet : Ainsi, la machine cybernétique marie le mythe du rachat à celui de la langue originelle d’avant Babel, lorsqu’elle promeut l’avènement d’un nouveau langage nommé communication qui permettra de refonder le savoir, de forger un nouveau Verbe (ce qui est un nouvel emprunt mythique) car, sera franchi « le golfe séparant les sciences naturelles et les sciences sociales ».
Observez-vous cette similitude avec la Bible quand il est question de Babel, du Verbe, de langue originelle etc. ? Nos technoscientifiques sont tout sauf athées. Ils ont une religion qui veut réécrire la Bible à leur convenance tout comme ils veulent réécrire le code génétique avec des thérapies géniques. En fait, ils pensent que grâce à l’IA, le Christ cosmique sera le nouveau Verbe qui fera mieux que le Christ d’il y a 2000 ans. Pour eux, ils vont améliorer le travail imparfait de Dieu (oui, ils croient en Dieu. Il suffit de voir l’implication du Vatican dans le processus pour s’en convaincre). Le Christ cosmique est le Christ d’il y a 2000 ans mais amélioré.
Les conséquences sont résumées dans le concept de cyberBabel, qui est une nouvelle Babel, dont les blocs sont ce qu’il reste des humains reliés entre eux par la blockchain, une technologie qui permet de réunir sur le circuit du Net tout ce que la terre comporte comme interactions. Le caillou dans le pied est que les promoteurs du système ont impérativement besoin de l’ordinateur quantique.
En février 2025, le journal ICT nous rapportait que : Microsoft a annoncé Majorana 1, une puce quantique reposant sur des qubits topologiques. Après deux décennies de recherche, l’entreprise affirme que cette avancée pourrait ouvrir la voie à des ordinateurs quantiques plus puissants et résistants aux erreurs. Toutefois, la communauté scientifique reste sceptique face à cette annonce.
La réalité est que l’IA dotée d’une intelligence forte a besoin d’ordinateurs quantiques. Or, si la théorie et le modèle existent, le transfert dans la réalité peine à se concrétiser…
Les concepteurs de ce nouveau monde (gouvernements nationaux et supra nationaux, gros financeurs du complexe militaro-industriel etc.) s’apparentent à des gourous emprunts d’ésotérisme qui remettent en cause des paramètres culturels et religieux hérités de l’humanisme chrétien, au profit d’une nouvelle « spiritualité » fondée sur un évolutionnisme technologique et une promesse d’immortalité. En quoi cela relève d’une pensée totalitaire ?
La volonté de faire fusionner l’humain avec la machine, sans le consentement du principal intéressé, est le cœur dur de la problématique. Nous sommes probablement au-delà de la pensée totalitaire, car ceci est de nature génocidaire. On cherche à modifier la nature humaine sans consentement éclairé ou pas.
Une petite élite d’« hommes augmentés » réduirait le reste de l’humanité à une masse servile. L’eugénisme, les guerres bactériologiques, l’ingénierie sociale, le crédit social, les passeports vaccinaux etc. renvoient à une globalisation de la santé publique voulue par l’OMS (cf. la crise du Covid-19). Expliquez-nous ce totalitarisme sanitaire normé et imposé à tous, dans quel but ?
Il y aurait des hommes augmentés qui attendront les expérimentations sur les masses. De l’autre côté, il y a des hommes qui seront diminués par la technologie dont le prototype est l’Homo communicans, un être chosifié qui n’a pas grand-chose à dire ou à défendre. Celui-ci se retrouve capté par la machine qui règle et régente le moindre aspect de sa vie.
Typiquement la manière dont l’homme devrait se nourrir ne relèvera plus de ses propres désirs ou volonté. On lui fournira le menu de sa journée en fonction des spécificités de ses bilans de santé. Dans un modèle de « société » où l’ensemble des habitants œuvrent pour une finalité unique, celle de faire fonctionner la machine cybernétique de manière optimale, l’ingénierie sociale est une exigence de tous les instants.
La manipulation psychologique qui consiste à pousser la personne ciblée à agir d’une certaine façon par exemple, à divulguer des informations confidentielles, acheter un produit ou débloquer des fonds, devrait faciliter la mise en place de la noosphère de Teilhard.
Vous mettez en évidence les enjeux financiers colossaux des laboratoires pharmaceutiques, la corruption également, de ce système planétaire intégré et globalisé de « droits sur le corps humain ». Comment a-t-on pu en arriver là ?
Un passage d’une publication scientifique répond en partie à votre question. Il y est dit : (…) afin de prévenir une potentielle militarisation massive des sciences de la vie, il est essentiel que les scientifiques du vivant prennent conscience de leurs responsabilités dans le contexte de la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) et qu’ils contribuent activement par leur expertise au renforcement du régime de la non-prolifération des armes biologiques.
Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Il faut évoquer plusieurs principes admis et légalisés par nos dirigeants politiques depuis de nombreuses décennies.
-D’abord, des tabous quant à la sacralité du vivant sont tombés car, la culture judéo-chrétienne a été enterrée. Les préceptes bibliques de base sont devenus obsolètes au nom du progrès et de l’évolution. L’être humain est ainsi exposé à des forces prédatrices qui y voient une ressource comme une autre. Les humains ne sont plus égaux devant la loi, et on ne fait même plus semblant qu’ils le sont. Nous sommes dans une société où un petit groupe de milliardaires qui se croit investi d’une mission surnaturelle et divine a pris l’ensemble des clés des pouvoirs terrestres. Ces individus considèrent les masses comme autant de populaces majoritairement inutiles et consommatrices d’énergie, autant de sources de « pollution » n’apportant pas de grandes valeurs ajoutées en contrepartie.
-Nous avons affaire à des matérialistes au sens philosophique du terme. Pour ces personnes, il n’existe d’autre substance que la matière. Les populaces n’ont pas le privilège de bénéficier de liberté de croyance ou d’idéaux personnels. Leur conscience doit être normée, telle une machine, en direction d’un projet commun unique tel que celui de la noosphère. Une religion unique pourrait être imposée à l’ensemble de la populace planétaire dans les prochains temps.
-La financiarisation est devenue le pivot de la vie sociétale. La tendance à faire des marchés, des dispositifs d’évaluation et d’échange de tous les actifs. C’est ainsi que la gestion des richesses planétaires sera toujours plus concentrée au niveau du marché financier, ce qui permet potentiellement de construire un monopole industriel et financier. Au sujet de ce dernier, il est bon de rappeler ce que le président Roosevelt, dans son discours sur le New Deal de 1936, disait à son sujet : Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix,
— Le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé (tiré de Dépossession).
-Dans la liste des éléments qui feront des citoyens des esclaves soumis au monopole financier et industriel, on peut citer la création monétaire offerte aux privés, la dette publique en tant que base de la création monétaire privée, la privatisation et l’agencification des organisations et des espaces publics. Autant de concepts conceptualisés par les nazis.
La géo-ingénierie de l’environnement, le changement climatique, les villes intelligentes, font partie du programme de ces élites financières. « L’univers est un hologramme » avec la construction de jumeaux numériques des villes, de la terre voire de l’univers, le metaverse. Pouvez-vous nous expliquer ?
La mise en place du tout-numérique dépasse la simple numérisation de papiers, la simplification des activités administratives et autre amélioration de l’efficacité. La finalité est ailleurs. Il semble y avoir volonté politique de limiter fortement les déplacements et de remplacer le « présentiel » par des échanges à distance qui passent forcément par l’outillage technétronique de la cyberBabel. Les citoyens n’ont plus besoin de quitter leur quartier (ville de 15 minutes), plus besoin de voitures, etc. L’essentiel devrait se passer au travers du filtre de la machine cybernétique. Une découverte intéressante concerne le clonage numérique des entités (systèmes) organisées : le corps humain, l’immeuble, l’usine, le quartier, la région etc.
Même ce clonage s’inscrit dans un projet plus large qui est la transformation et le monitoring à distance de la biosphère et des vivants en les hybridant avec des composants synthétiques ou manufacturés. Ainsi, il serait possible de faire croître les plantes sans lumière.
La photosynthèse artificielle est, au sens strict, un procédé physico-chimique qui imite, plus ou moins, la photosynthèse naturelle des plantes afin de transformer l’énergie solaire en énergie chimique. Elle vise à produire des molécules d’intérêt, des aliments ou des carburants propres (hydrogène notamment), en utilisant des matériaux abondants, renouvelables et non toxiques. Cette expression a aussi, plus récemment, désigné un procédé qui contourne la photosynthèse, permettant à des plantes génétiquement modifiées de croître sans lumière (si elles sont alimentées par de l’acétate qui peut lui-même être produits à partir de l’éventuel dioxyde de carbone extrait de l’air).
La photosynthèse hybride combine des molécules et des matériaux pour créer des dispositifs plus efficaces. Par exemple, des chercheurs ont développé un « photo-électrode hybride » utilisant un semi-conducteur et un catalyseur moléculaire pour produire de l’hydrogène à partir de l’eau et de la lumière solaire dans un dispositif « photo-électrochimique » (Wikipédia, mars 2025).
Le corps humain considéré comme un ordinateur doit faire muter le vivant en objet – transhumain, transanimal, transvégétal (OGM) – par un « bricolage » humain, une chosification du corps et sa marchandisation avec des capteurs à base de graphène. Le Lifi, l’Internet des objets relié à l’Internet des corps en fait partie. Pouvez-vous développer ?
Le modèle que nous décrivons depuis le début de cet entretien soumet chaque entité petite ou grande à la surveillance, au contrôle et à la correction de la trajectoire. Il est donc indispensable de diffuser un maximum de capteurs. Les meilleurs seraient ceux à base de graphène. Il est aussi possible de travailler le graphène au niveau de la nanotechnologie avec l’oxyde du même nom. Cela devrait ouvrir des possibilités de monitorer le corps humain dans le cadre de la médecine à distance qui a besoin indiscutablement de la nanomédecine.
Le lien par Ici… A quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène? A l’Internet des corps (IoB)
Des visuels mis à disposition par les auteurs de publications scientifiques montrent à quoi ressemble un corps humain équipé de matériel technétronique.

Toute une mythologie, des symboles magiques, l’œil d’Horus, une cyberBabel, Nemrod, relèvent de la démonologie. Comment expliquer cette volonté de « prendre la place de Dieu », de « déshumaniser la vie », cette « haine de l’humain », au profit d’une nouvelle divinité technologique (l’IA) ?
Le livre de la Genèse aide à comprendre cette volonté tenace et millénaire d’humains qui veulent devenir des dieux. La différence avec aujourd’hui, c’est la place de l’outillage technétronique, dont le savoir de base peut être considéré comme provenant de l’arbre de la connaissance sur lequel veillait le serpent du Jardin d’Eden. Ce dernier déteste les hommes créés à l’image de Dieu. Normal, puisqu’il déteste viscéralement le Dieu de la Bible.
Horus, Isis, toute cette symbolique est fortement présente dans les noms donnés aux divers projets ou produits de la révolution technétronique qui déferlent dans notre quotidien. Pourquoi ? Nous pouvons supposer que des cultes comme celui d’Isis est parfaitement d’actualité. En 1952, Pierre Hubac écrivait : Le nom même de Parisii pourrait bien signifier « Temple d’Isis » car il existait au bord du Nil une cité de ce nom et l’hiéroglyphe per figure sur l’enceinte d’un temple de l’Oise.
En 1705, l’urbaniste français De Lamare dressa le plan de la ville de Paris et y mentionna des temples d’Isis en lieu et place de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Certains voient un parallèle entre Isis et la Vierge noire. « Récemment des égyptologues ont repéré une filiation entre les Vierges noires les plus anciennes et les cultes égyptiens, particulièrement celui d’Isis».
Berchtold, Jean Nicolas Elisabeth (1789-1860) a publié en 1859 Isis ou l’initiation maçonnique (réédité en juillet 2023). L’auteur est un notable. Médecin, il a été chancelier d’État du canton de Fribourg. Ce livre refléterait son idéal spirituel…
Cependant, l’ésotérisme de la cybernétique est clairement énoncé par le célèbre Gershom Sholem le 17 juin 1965, à Rehovot. Gershom Scholem y prononce une allocution à l’occasion de l’inauguration du nouvel ordinateur conçu par le docteur Haïm Pekeris. Il le compare au Golem du rabbin Loew : Il faut rappeler aussi que le rabbi Loew fut l’ancêtre spirituel de deux autres juifs, Johann Von Neumann et Norbert Wiener, qui contribuèrent plus que quiconque à l’entreprise de magie d’où est sorti le Golem moderne. En ce jour, nous avons le privilège de célébrer la naissance de la dernière incarnation de cette entreprise de magie, le Golem de Rehovot.
Dans une publication de 2008, « Du Golem de Prague à celui de Rehovot : le Rabbi Loew, inspirateur des cybernéticiens », Isabelle Collet écrit : Alors ? Les informaticiens sont-ils les « nouveaux kabbalistes » comme l’insinue Gershom Sholem (1974) à la fin de son allocution ? L’informatique permet d’ouvrir une fenêtre sur un monde d’ordre, de règles (p. 19).
Les informaticiens imaginent comprendre comment fonctionne l’univers réel en écrivant les règles qui permettent d’en décrire des portions. Patrick Flichy (2001) cite Alan Kay, chercheur à Xerox Parc, un des créateurs du micro-ordinateur : ‘’L’informatique met la science à l’envers. Dans la science normale, on vous donne un monde et votre travail est de trouver les règles qui s’appliquent. Dans l’informatique, vous donnez les règles à l’ordinateur et il crée le monde’’.
Plus l’informatique prend une place importante dans la vie de tous les jours, plus nous risquons d’avoir l’impression que tout ce qui importe dans le monde peut se modéliser avec des ordinateurs. L’univers informatique finit par se confondre sur un plan imaginaire avec l’univers réel, puisque le premier permet d’agir sur le second. Les personnes qui vont évoluer dans l’univers de l’informatique, ne serait-ce qu’en tant qu’utilisateurs, devront se soumettre aux règles de l’informatique sous peine de s’en voir refuser l’accès, c’est-à-dire qu’ils devront se soumettre aux règles des informaticiens.
Quand on suppose que l’univers s’écrit en langage logico-mathématique, un glissement s’effectue à partir du moment où on a la sensation que ce sont les règles du monde réel qu’on est en train de mettre au jour en programmant un ordinateur. Plus l’ordinateur prend de place dans la société, plus il la dirige effectivement, plus il la modélise, également. Avec l’ordinateur, l’informaticien peut avoir l’impression de passer de l’autre côté du miroir. Dans l’univers de l’ordinateur, l’informaticien peut jouer à être Dieu (Isabelle Collet, 2006).
La suppression du cash avec l’euro numérique, la cryptomonnaie (blockchain), un système financier décentralisé, traçable en permanence relève du totalitarisme numérique. Pouvez-vous détailler le principe de la cryptomonnaie ?
La suppression du cash et la migration vers la technologie de la blockchain achèvent la mise en place de la souveraineté totale et absolue des leaders de la révolution technétronique. La Dépossession monétaire devient totale, et si pour une raison ou une autre vous êtes sanctionné par le Système du crédit social, vous ne pouvez plus participer aux échanges commerciaux.
Extrait de Dépossession : En 2016, le thème du World Economic Forum (WEF) portait sur la suppression du cash. Klaus Schwab, fondateur du WEF, y avait fait référence à « la quatrième révolution industrielle », en parlant de la révolution digitale … Mais c’est la publication sur le site de l’organisation qui attire l’attention. Dans Qui sera le roi de ce monde sans cash, un nouveau monde nous est présenté avec moult références à un roi, une couronne dormante, une révolution globale et un nouvel ordre mondial.
Une terminologie qui a tout de même de quoi interpeller. Et l’article de nous faire entendre que les petits acteurs auraient une chance de remporter la mise…
« La révolution sans cash est en marche. Les gouvernements, les entreprises, les start-ups et les consommateurs peuvent avoir des motivations différentes pour détrôner le cash mais le résultat final sera probablement le même. Mais avec la mondialisation où ‘’gros’’ est traditionnellement ‘’beau’’, ce sont les plus petits acteurs — start-ups, petites entreprises et consommateurs — qui vont en définitive façonner le nouvel ordre mondial. Et pour ceux qui aiment l’innovation et les idées nouvelles ce ne peut être qu’une bonne chose ». Le texte n’indiquait en revanche pas les sources de financement desdites startups…
Les plus grands acteurs de la haute finance internationale vont défiler lors de cette rencontre : Bill Gates (Microsoft, Bank of America), Blythe Masters (JP Morgan et inventrice des produits dérivés qui sont à l’origine de la crise des subprimes, reconvertie depuis dans la promotion du Blockchain), Michel Sapin (alors ministre de l’Économie), Christine Lagarde (FMI) ou William White (OCDE). Leurs discours étaient convergents et militaient en faveur de la société sans cash. Madame Blythe Masters qui prône la suppression du cash, fut accusée par The Guardian d’être la femme qui a inventé les armes financières de destruction massive, et même de manipulation des prix du marché de l’énergie. Son parcours est d’autant plus intéressant pour nous qu’elle est une double ambassadrice du nouveau monde qui se met en place. Une fois en tant que militante de la suppression du cash, et une autre fois en tant que promotrice de la blockchain et des actifs digitalisés.
Blythe ne quitta la JP Morgan qu’en 2014, mettant un terme à 27 ans de carrière. La crise des subprimes à cause de laquelle elle fut pointée du doigt, ne fut pas source de rupture de collaboration. En fait, JP Morgan devient un client de la nouvelle société Digital Asset dont elle est CEO depuis 2015. Récemment, elle trônait au Conseil d’administration de feu Le Crédit Suisse juste avant sa mise à mort. Personne en Suisse n’a cherché à savoir ce qu’elle y faisait. Madame Blythe Masters est une architecte de la mise en place de la technologie de la blockchain dans le monde bancaire.
Il se trouve que cette technologie est celle du bitcoin, une monnaie qui a cours sur le Net. La cryptomonnaie est une monnaie numérique en usage sur Internet, indépendante des réseaux bancaires et liée à un système de cryptage. Le bitcoin est une cryptomonnaie. Il ne faut pas la confondre avec la CBDC qui est une monnaie digitale provenant de la banque centrale. La question qui se pose dans le cas de la CBDC est pourquoi la développer puisque plus de 90 % de la masse monétaire est depuis longtemps électronique et d’une certaine manière numérique ?
À mon avis, son utilité est de s’appuyer sur la technologie de la blockchain pour créer un circuit global national d’abord. Nous pouvons d’ores et déjà intégrer à un système blockchain les actifs financiers, les smart contrats etc. On crée une toile (technologie blockchain) où l’ensemble des participants (citoyens, entreprises etc.) interagissent sur un système où l’interopérabilité est rendue possible à grande échelle.
Et voici un visuel qui permet de comprendre comment les différents niveaux et composants de la blockchain interagissent entre eux et englobent la société (par exemple, le Digital Identity).

Schéma : Moti, M.M.M.A.; Uddin, R.S.; Hai, M.A.; Saleh, T.B.; Alam, M.G.R.; Hassan, M.M.; Hassan, M.R. Blockchain Based Smart-Grid Stackelberg Model for Electricity Trading and Price Forecasting Using Reinforcement Learning. Appl. Sci. 2022, 12, 5144.
Le lien Blockchain Based Smart-Grid


Le lien Blockchain-Empowered

En 2019, la déclaration d’un nouveau-né de Rio de Janeiro s’est faite à l’aide de la Blockchain Platform d’IBM. Si cette nouvelle est autant scrutée par les observateurs, c’est qu’elle appelle de nombreuses autres applications, comme le souligne Dan Gisolfi, responsable de la technologie chez Trusted Identity IBM :
Le certificat de naissance est un document d’identité fondamental qui permet d’établir une confiance pour les autres documents d’identité tels que le permis de conduire. Cette démonstration signifie la mise en place d’une piste de vérification immuable qui conduit à une attestation du gouvernement sur l’identité et la réputation d’une personne. Tout comme dans le domaine des cartes physiques, la publication d’un enregistrement numérique des naissances est un tremplin pour amorcer un marché de titres de compétences numériques plus vaste.
En 2020, nous avons été secoués par la découverte du brevet de Microsoft pour un système de cryptomonnaie sur fond de machine humaine (juin 2019), juste avant que n’éclate la crise covid. Enregistrement par Microsoft d’un brevet traitant d’un système de cryptomonnaie produite par le corps humain. La description du brevet est la suivante :

L’activité du corps humain associée à une tâche assignée à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de mining pour produire la cryptomonnaie. Un server peut assigner une tâche au dispositif d’un utilisateur qui y est connecté pour communiquer. Un senseur connecté ou inclus dans l’appareil de l’utilisateur peut détecter l’activité du corps de l’utilisateur. Les données sur l’activité corporelle peuvent être générées en fonction de l’activité corporelle détectée par l’utilisateur.
Le système de crypto-monnaie de cette invention, qui est connecté pour communiquer avec l’appareil de l’utilisateur, peut vérifier si les données d’activité corporelle de l’utilisateur remplissent une ou plusieurs conditions définies par le système en récompensant l’utilisateur dont les données d’activité corporelle ont été vérifiées, avec une prime en crypto-monnaie.
Lien par Ici … Cryptomonnaie ou monnaie digitale, la marque de la bête est déjà brevetée. Nicoletta Forcheri
Maintenant, nous pourrions mettre en perspective cette donnée officielle avec les produits BCI (interface cerveau-ordinateur) vus ci-dessus.

La plateforme est supposée être décentralisée mais, le point 10 du brevet explique qu’elle pourrait ne pas l’être : Most blockchain-based cryptocurrency is decentralized in the sense that it has no central point of control. However, blockchain-based cryptocurrency can also be implemented in a centralized system having a central point of control over the cryptocurrency.
Brevet Microsoft utilisant le corps humain pour miner de la cryptomonnaie
Vous parlez de cyberocratie, l’objectif-clé étant le contrôle de la population mondiale en la réduisant massivement. Le transhumanisme est une techno-religion où le consentement des populations est extorqué, les foules amenées à l’obéissance, manipulées par la machine cybernétique, digne d’un monde orwellien. En quoi ce projet mondialiste est-il viable ? Y a-t-il un moyen pour l’humanité d’y échapper ?
La machine cybernétique a vocation, en théorie, à gouverner la planète selon un système qui lui est propre. D’où le nom de cyberocratie, qui est un système de gouvernance induit par la cybernétique directement liée à la convergence des technologies diverses et variées qui visent à fusionner l’humain avec la machine sous le contrôle total de l’organisation cybernéticienne de l’information et de la communication.
Et comme vous l’avez compris sans doute, la débauche d’argent, issu des banquiers centraux, a servi à développer les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) de la Silicon Valley, et de son alter ego israélien Silicon Wadi. Tout ce qui se passe sur la terre, dans les mers, dans le ciel a vocation à passer par les tuyauteries cybernéticiennes. Tout, y compris la pensée humaine. Toujours en théorie.
Le père Dubarle avait tout de suite vu le lien entre la cybernétique de Wiener et l’avènement de la machine à gouverner. La cyberocratie en est le système de gouvernance qui admet dans son essence la fusion de l’homme avec la machine. Il faut rappeler que la théorie de l’Homme-machine « est un postulat éthologique issu du mouvement mécaniste, soulevé par René Descartes, concept dérivé de celui ‘’d’animal-machine’’ ». Il a été initié et développé par le médecin-philosophe libertin Julien Offray de La Mettrie (1709-1751) dans son ouvrage L’Homme-machine.
À titre personnel, je pense que le projet connaît des couacs et n’est pas si simple, ni si réaliste que cela. Quand on voit les échecs répétés de Space X ou du développement de l’ordinateur quantique, on peut supposer que l’échéance de 2030 ne pourrait être respectée. De plus, nous sommes confrontés à un affaiblissement important du champ magnétique terrestre, couplé à une activité solaire importante.
À mon avis, certains ont en ce moment même des soucis bien plus existentiels que la connectivité des cerveaux de 8 milliards d’individus qui n’en veulent pas. Voici le résumé d’un document de l’US Air Force publié en 2015. Il est à mon sens le cœur du problème qui pourrait même expliquer cette volonté d’artificialiser la vie sur terre… ?

Le cœur de la Terre subit un changement spectaculaire avec une baisse de l’intensité du champ géomagnétique de 40 % au cours des 400 dernières années, et des observations par satellite montrant le flétrissement du champ dix fois plus vite que prévu précédemment. Ces changements sont un précurseur d’un phénomène géologique commun connu sous le nom d’inversion de la polarité géomagnétique, où les pôles magnétiques nord et sud de la Terre s’inversent. Les inversions de polarité géomagnétique diminuent significativement l’intensité du champ magnétique, augmentant ainsi considérablement l’interaction du vent solaire avec l’atmosphère terrestre et la biosphère.
L’objectif de cette recherche est de répondre à la question de savoir si les États-Unis sont préparés aux impacts sur la sécurité nationale résultant de la prochaine inversion de polarité géomagnétique. Le rapport commence par une vue d’ensemble des inversions de pôles, puis évalue les effets des inversions sur la sécurité nationale des États-Unis en utilisant six critères d’évaluation allant des domaines d’infrastructure tels que le réseau électrique aux capacités nationales d’intervention. La recherche évalue les effets de l’augmentation des rayonnements solaires et cosmiques et la menace de phénomènes météorologiques spatiaux lors d’une transition de polarité sur la sécurité nationale des États-Unis. Cette recherche a conclu que la nation n’est pas préparée à la fois aux inversions de polarité géomagnétique et aux intempéries spatiales.
En outre, le pays a négligé le financement de la recherche en géosciences et en géomagnétisme. Sur la base des conclusions, cette recherche recommande d’accroître le financement des géosciences et du géomagnétisme, de diriger une initiative internationale géomagnétique, d’élaborer des plans de réponse, de récupération et de risque au niveau national et de préparer l’infrastructure nationale aux menaces posées par les renversements de pôles.

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Entretien avec Liliane Held-Khawam
©Bettina Flores, le 22 mars 2025.
Dommage que Liliane Held-Khawam ait utilisé improprement le terme de Christ cosmique en relation avec l’intelligence artificielle et la notion de machine cybernétique, car le Christ cosmique n’a rien à voir avec tout cela, et existe réellement, ce n’est pas une création des hommes : c’est le Fils de Dieu, le 2ème Logos de l’Univers, incarné dans le Christ historique qu’est le maître Jésus.
Il y a trois type de Christ :
Le Christ cosmique, une surindividualité divine émanée de Dieu comme Père cosmique commun, le Père de toutes les paternités,
Le Christ intime, une émanation du Christ cosmique, naissant dans chaque initié qui s’est sacrifié pour l’Humanité et qui a pratiqué le Grand Arcane, appelé « l’enfant d’or » de l’Alchimie.
Le Christ historique, c’est-à-dire l’homme Jésus, ce grand maître ayant servi de véhicule au Christ cosmique.