Bettina Flores, guidée par une passion indéfectible pour la liberté, nous présente une actualité politique diversifiée. Restez informés, analysez et forgez votre propre opinion…
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L’actualité politique en vrac : IVG, euthanasie, médecine et dérives sectaires, mouvement agriculteurs, accord avec l’Ukraine, envoi de troupes de l’OTAN…
L’IVG en France : Un Droit Constitutionnel
L’interruption Volontaire de Grossesse (IVG) a été inscrite dans la constitution ce 4 mars, adoptée à 780 voix sur 925 parlementaires. Le vote a été présenté par Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée Nationale comme : « Par cet acte fort en France, c’est à jamais que l’IVG sera un droit, ce vote historique nous honore. La France renoue ainsi avec son universalisme, au-delà des clivages politiques partisans ». Il est salué par l’opposition de gauche.
Le nombre d’IVG en France en 2022 a été de 234 000, soit 17 000 de plus qu’en 2021 et environ 7 000 de plus qu’en 2019. Le droit à l’avortement a été allongé de douze à quatorze semaines en mars 2022. 2,9 % des généralistes et des gynécologues et 3,5 % des sages-femmes le pratiquent : un nombre réduit de professionnels dû au « désintérêt à l’égard d’un acte médical peu valorisé et considéré comme peu valorisant » d’après le rapport parlementaire de 2020. À moins d’être un militant pour les droits des femmes, les vocations ne se bousculent pas…
Un inégal accès aux soins sur le territoire français est un frein également. D’après Le Planning Familial, depuis quinze ans, cent trente centres d’IVG ont fermé leurs portes. Des disparités régionales importantes demeurent entre 9,9 % (Mayenne) et 23,5 % (Var), qui obligent des femmes plus particulièrement en milieu rural à quitter le département pour avorter, quatre à cinq mille le pays quand le délai est passé pour celles qui en ont les moyens.
Aussi, annoncer en grandes pompes l’IVG comme un droit constitutionnel inaliénable alors que cela ne suit pas sur le terrain, est ridicule. De plus, une constitution au fil des décennies a tout loisir de changer, ce qui remettra les compteurs à zéro… N’était-il pas plus judicieux d’inscrire le droit à la contraception dans la constitution ?
L’accès à la contraception des femmes, notamment des adolescentes, dû aussi aux déserts médicaux est insuffisant, ce qui éviterait pourtant bien des avortements. Mais que ce soit clair, il ne s’agit pas de revenir aux faiseuses d’anges et aux aiguilles à tricoter d’avant la loi Veil de 1975, où entre cinquante-cinq mille et quatre-vingt dix mille avortements clandestins avaient lieu par an. Une femme par jour en mourrait, sans compter le nombre important de celles devenues stériles à vie. Dans le monde, une femme décède toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. Trente femmes meurent pour cent mille avortements dans les régions développées, deux cent-vingt femmes dans les régions en développement, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le Projet de Loi sur la Fin de Vie : entre Compassion et Contestation
Le projet de loi sur la fin de vie, censé aider à mourir « sera réservé aux personnes majeures » qui en font la demande, « capables d’un discernement plein et entier, ce qui signifie que l’on exclut de cette aide à mourir les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer. Ensuite, il faut avoir une maladie incurable et un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme. Enfin, le quatrième critère est celui de souffrances – physiques ou psychologiques, les deux vont souvent ensemble – réfractaires, c’est-à-dire que l’on ne peut pas soulager. (…) il revient à une équipe médicale de décider, collégialement et en transparence quelle suite elle donne à cette demande. (…) Je vais vous lire ce qui est écrit dans le projet de loi. ‘’L’administration de la substance létale est effectuée par la personne elle-même ou, lorsque celle-ci n’est pas en mesure d’y procéder physiquement, à sa demande, soit par une personne volontaire qu’elle désigne lorsque aucune contrainte d’ordre technique n’y fait obstacle, soit par le médecin ou l’infirmier qui l’accompagne’’ », explique Emmanuel Macron dans un entretien donné à La Croix et Libération « Emmanuel Macron sur la fin de vie : ‘’Avec ce projet de loi, on regarde la mort en face’’ », le 10 mars 2024.
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La psychologue Marie de Hennezel dans un article du Monde explique que les soins palliatifs, bien conduits, peuvent venir à bout de toutes les souffrances, même les plus réfractaires. Je l’ai constaté pour mon père, parti en douceur, comme la loi Leonetti sur la fin de vie le permet, que j’ai accompagné jusqu’à la fin à l’hôpital. Or, les soins palliatifs sont le parent pauvre de la médecine, dus au désert médical et aux structures insuffisantes pour couvrir la prise en charge de la douleur, le maniement correct de la sédation.
« L’adieu interdit, c’est celui dont ont été privés tant de gens qui n’ont pas pu être auprès de leurs proches à la fin de leur vie. La situation sanitaire a en effet conduit à des décisions d’une profonde inhumanité. Or, il faut que tous, collectivement, nous réfléchissions à ce que l’auteur appelle ‘la folie hygiéniste’. Car ce qui est ici en jeu, est ce qui fait, pour chacun d’entre nous, le sens de la vie ».
Légaliser l’euthanasie qu’on appelle poliment « ‘’aide active à mourir’’, autre mot pour l’euthanasie, un mot trop chargé, (qui) rappelle à chacun la manière dont on a éliminé les vieux et les déments dans l’Allemagne nazie. On essaie de faire passer dans l’esprit des soignants – qui par ailleurs ne sont pas dupes et le refusent – qu’un tel acte – donner la mort – serait un ‘’soin’’ », explique Marie de Hennezel. François Mitterrand et Robert Badinter s’y opposaient fermement. « Il faudrait d’abord – pour que ce soit une liberté – que le choix existe. (…) Quel est le choix d’une personne malade ou âgée, pauvre, isolée, car souvent abandonnée par les siens, vivant dans un EHPAD où les soins palliatifs sont absents, n’ayant pas de médecin traitant, ayant le sentiment de ne plus servir à rien, et ayant peur de souffrir avant de mourir ? Oui, quel est son choix ? » (« ‘’Emmanuel Macron ne légalisera pas l’euthanasie de mon vivant’’ : le dernier combat de Robert Badinter », Marie de Hennezel, Le Monde, 12 février 2024).
On ne peut que se rappeler le traitement fait aux personnes âgées dans les EHPAD et à domicile pendant la crise du Covid-19 en 2020 et 2021, à coups de Rivotril pour une simple suspicion de Covid-19. D’ailleurs, à cette époque Marie de Hennezel avait publié un magnifique article « L’épidémie de Covid-19 porte à son paroxysme le déni de mort » dans Le Monde, le 4 mai 2020 où elle parlait de « folie hygiéniste » qui entraînait des conditions inhumaines faites aux plus âgés et mettait à mal le respect des droits des personnes en fin de vie.
E. Macron compte certainement rassembler les forces politiques du pays qui ne peuvent qu’approuver une loi supposée éminemment progressiste…
Or, ce projet « d’aide à mourir » qu’on nous présente comme humaniste et compassionnel, est purement économique : un suicide assisté, une euthanasie coûtent moins cher que des soins palliatifs pour des malades de longue durée. C’est ce que les économies de budget récemment votées avec dix milliards de moins pour la santé (malgré les promesses), l‘éducation (à quoi bon former des futurs chômeurs qui descendront dans la rue), la justice (à deux vitesses, entre autre faute de moyens), tandis que la police et la Défense ne sont pas concernées, indiquent clairement.
Ce budget rentre dans une stratégie économique ultra libérale où les vieux, les pauvres, les handicapés, les malades incurables, les retraités, les chômeurs n’ont pas leur place car « inutiles ».
Dérives Sectaires et Libertés Médicales
Un autre projet de loi prétendument destiné à renforcer les dérives sectaires, refusé par le Sénat, réintroduit par la Commission des lois, rejeté par l’Assemblée Nationale, réintroduit par un amendement… finalement adopté le 14 février dernier, précise : La provocation à s’abstenir de suivre un traitement n’est pas un délit si ladite provocation s’accompagne d’une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé et que les conditions dans lesquelles cette provocation a été faite, ne remettent pas en cause la volonté libre et éclairée de la personne. (Quand on sait ce qu’on a fait du consentement libre et éclairé pendant la crise du Covid-19…). Est punie d’un an d’emprisonnement et de trente mille euros d’amende, la provocation au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées de toute personne atteinte d’une pathologie, à abandonner ou s’abstenir de suivre un traitement médical, thérapeutique ou prophylactique (injections à ARNm ?) lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales manifestement susceptibles d’entraîner pour elles, compte-tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences particulièrement graves pour la santé physique ou psychique.
Adieu ! les traitements anciens non rentables en cas de suspicion de coronavirus ou de grippe. Adieu ! la liberté de prescription des médecins qui eux seuls connaissent bien leurs patients. Bonjour ! les nouvelles molécules chères mises sur le marché par les laboratoires pharmaceutiques aux effets délétères, les nouveaux « vaccins efficaces à 95 % » et sans danger…
Les médecines alternatives, naturopathie, phytothérapie, acupuncture, homéopathie etc. sont manifestement dans le collimateur du gouvernement, les professionnels de santé qui les pratiquent comparés à des gourous de secte… et la liberté du patient de suivre un traitement ou non, bafouée. Une médecine à la soviétique, totalitaire, nous est proposée à l’image de ce gouvernement autoritaire et bureaucratique, que la crise du Covid-19 a révélé.
Fini les lanceurs d’alerte comme la pneumologue Irène Frachon qui a dénoncé pendant des années le Médiator, un médicament qui tue au lieu de soigner. Et que viennent faire ces mesures médicales dans un projet de loi sur les dérives sectaires ?
Colère des Agriculteurs : Souveraineté Alimentaire et Oppression Administrative
La colère des agriculteurs français et plus généralement européens ne cesse de gronder, bien que peu relayée dans les médias officiels. D’après le président de la Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles des Pays Alpes Côte d’Azur, Laurent Depieds : « Quand sur cent euros de produits vendus, seulement dix euros reviennent aux producteurs, c’est du mépris de classe. Le deuxième sujet, c’est la souveraineté alimentaire. Il faut arrêter de laisser entrer les poulets qui viennent d’Ukraine ou du Brésil, le miel de Chine et les cerises de Turquie. Le troisième point, c’est l’oppression administrative. Les paysans en travaillant risquent plus que les délinquants » (« Colère des agriculteurs : les manifs reprennent », Pierre Isnard-Dupuy, Anthony Micaleff, Reporterre, 19 février 2024).
Certains agriculteurs accusent la FNSEA de conflits d’intérêt, de corruption. Elle avait appelé à lever les barrages et à tout remballer peu avant le Salon de l’agriculture de Paris au motif de la suspension du plan Ecophyto (des pesticides) : insuffisant aux yeux de la base, du syndicat des Jeunes Agriculteurs et de la Confédération Paysanne.
On a vu comment le Salon de l’agriculture suite à la venue d’Emmanuel Macron, a tourné au pugilat où on a pu compter plus de CRS que de paysans… Quatre cents agriculteurs espagnols ont bloqué pendant trois jours, début mars, l’autoroute A9 à la frontière du Perthus avec cent cinquante engins. Les agriculteurs polonais qui bloquent la frontière avec l’Allemagne, ne sont pas en reste non plus, subissant les conséquences indirectes du conflit en Ukraine (importation de céréales et autre). J’entends bien : « Mais de quoi ils se plaignent avec toutes les subventions de l’Europe qu’ils touchent ! ».
Oui, mais tout dépend si on est un gros céréalier ou betteravier de la Beauce qui met sa production en ligne en bourse ou un petit éleveur de chèvres dans le Larzac qui survit tant bien que mal…
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La responsabilité en incombe à la politique agricole commune, une catastrophe, que les accords du Mercosur (alliance de pays d’Amérique du Sud) dès juin 2019, de libre-échange entre quarante et quarante-cinq millions d’importations et exportations, avec la réduction des barrières tarifaires, permettent d’inonder le marché européen de produits alimentaires et agricoles. Or, les modes de production et les normes sanitaires ne sont pas les mêmes dans les pays du Mercosur et ceux de l’Union Européenne. La France face à la colère des agriculteurs s’y est opposée en janvier 2024, pour la forme à mon avis à la veille des élections européennes, alors que l’UE a la volonté de poursuivre les négociations. Les sénateurs ont majoritairement rejeté aujourd’hui l’accord de libre échange CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) entre l’UE et le Canada, entré en vigueur partielle en 2017. Or, le Sénat n’a pas le dernier mot et a déjà changé d’avis en cours de route sur d’autres sujets, aussi : à suivre…
Les choses ne sont pas prêtes de s’arranger avec la candidature de Uschi La Gorgone… von der Leyen du Parti Populaire Européen (PPE) de droite conservatrice, le plus grand parti à Bruxelles, pour un deuxième mandat à la présidence de la commission européenne, porteuse du « pacte vert ». Elle a déclaré : « Pour la première fois, nous produisons plus d’électricité à partir du vent et du soleil qu’à partir du gaz » ?! du gaz russe… 3,8 milliards d’euros entre le 24 février 2022 et le 31 décembre 2023, en équipements militaires, soutien humanitaire, financier, d’urgence, budgétaire (dont 8,4 millions d’euros d’assistance militaire) ont été alloués à l’Ukraine et 5,6 milliards d’aides sont promises.
Accord avec l’Ukraine : Soutien Militaire et Géopolitique
Le 26 février dernier, Emmanuel Macron a déclaré envisager l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine. Le 12 mars dernier, l’Assemblée Nationale a approuvé par vote (372 contre 99 députés) le soutien à Kiev contre la Russie.
Gabriel Attal a conclu ce 16 février l’accord de sécurité franco-ukrainien pour dix ans avec le renforcement de la coopération militaire.
En 2024, la France a prévu jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire, l’UE 5 milliards, les USA 300 millions USD, par an et pour les quatre années à venir. Il rentre dans le cadre de « La facilité européenne pour la paix » !?
Les marchands de canons ont de beaux jours devant eux… Pour information, il y a cinquante mille lobbyistes à Bruxelles pour sept cent trente-deux députés !
Le Parlement européen a demandé le 12 mars dernier la publication des SMS Pfizer-von der Leyen sur les contrats de vaccination. Une petite majorité PPE a voté pour sauf les Français, la gauche socialiste (Raphaël Glucksmann), La France Insoumise (Manon Aubry) ont voté contre !? Europe Écologie Les Verts s’est abstenu… Doit-on voir dans le peu de soutien de son parti, un signe pour U. von der Leyen que sa réélection n’est pas acquise ? La très regrettée eurodéputée EELV, Michèle Rivasi, devait début décembre soumettre au Parlement un rapport complet sur les contrats en question. Elle n’en a pas eu le temps…
Les députés français ont voté pour que l’Ukraine entre dans l’UE et l’OTAN et retrouve ses frontières de 1991 avec la Crimée (qui ne comporte que 3 % d’Ukrainiens).
Compte-tenu des va-t’en guerre du gouvernement et de certains députés dont des socialistes, on est mal parti ! On verra si les Français et leurs enfants – garçons et filles – sont prêts à mourir pour l’Ukraine…
Évidemment être pacifique, pour l’ouverture de négociations de paix, c’est forcément pour des cerveaux rétrécis… être pro Poutine, anti démocrate, d’extrême-droite, lâche et pourquoi pas antisémite pendant qu’on y est !
Un bruit de bottes très inquiétant est en train de se lever en Europe. On se croirait à la veille de la Première Guerre mondiale quand un Jean Jaurès se faisait assassiner pour ses positions pacifistes. Or, l’idée ne fait pas l’unanimité, notamment dans les rangs de l’armée.
Opposition à l’Envoi de Troupes : Débats Juridiques et Militaires
Le Général (2S) André Coustou s’oppose fermement à l’envoi de troupes : « Dans son article L 4122-1 du code de la Défense, il est stipulé qu’un militaire n’est pas obligé et a même le devoir de ne pas obéir à un ordre manifestement illégal, ce qui est avéré ici, de par le vide juridique montré plus haut » (« Anti-constitutionnalité, illégalité ou a-légalité ? », Place d’Armes, 27 février 2024).
Le Cercle de Réflexion InterArmées a lancé un appel au cessez-le-feu en Ukraine, signé par douze officiers supérieurs, considérant que cette guerre est de « la folie militaire », une « course à la destruction » (« Alerte : des officiers généraux se rebellent contre la guerre de Macron en Ukraine », Éric Verhaeghe, Le Courrier des Stratèges, 6 mars 2024).
Sans trop me tromper, même si cela paraît étonnant, les militaires détestent la guerre malgré quelques généraux Gamelin convoqués sur les plateaux télévisés…
La Situation à Gaza : Victimes Civiles et Souffrances Ignorées
Dans la bande de Gaza 70 % des victimes sont des femmes et des enfants. 30 872 personnes dont plus de 5 350 enfants et au moins 3 250 femmes ont été tués, près de 72 402 sont blessés dont 12 300 enfants. 17 000 enfants sont séparés de leurs parents (« Israël-Palestine : les enfants, premières victimes de l’horreur », UNICEF, 11 mars 2024), sans oublier tous ceux qui meurent de faim dû à l’aide alimentaire qui entre au compte-gouttes.
Réalités Sociales Délaissées : Urgences Hospitalières, Éducation, Inflation
Pendant qu’on nous fait croire à une « union sacrée » qui n’existe pas, des malades meurent aux urgences hospitalières faute de prise en charge en ayant agonisé des heures durant sur des civières, l’école et la justice manquent de tout, des médecins sont pourchassés et radiés pour avoir soigné des malades Covid-19, les blessés et morts des injections à ARNm n’existent pas, la chute de la natalité dans le pays qu’il faut « réarmer démographiquement » serait due au réchauffement climatique… l’appauvrissement des Français frappés par l’inflation est toujours plus grand etc. L’IVG inscrite dans la constitution, le projet de loi sur l’euthanasie, les votes incessants français et européen pour la guerre, tous véritables contre-feux médiatiques, la perpétuelle rhétorique guerrière et de mort qu’on nous sert, sont là pour nous faire oublier l’essentiel La défaite de l’Occident (2023), pour ne reprendre que le titre du dernier essai d’Emmanuel Todd qui analyse en détails la situation.
« L’implosion de l’URSS a remis l’histoire en mouvement. Elle avait plongé la Russie dans une crise violente. Elle avait surtout créé un vide planétaire qui a aspiré l’Amérique, pourtant elle-même en crise dès 1980. Un mouvement paradoxal s’est alors déclenché : l’expansion conquérante d’un Occident qui dépérissait en son cœur. La disparition du protestantisme a mené l’Amérique, par étapes, du néo-libéralisme au nihilisme ; et la Grande-Bretagne, de la financiarisation à la perte du sens de l’humour. L’état zéro de la religion a conduit l’Union européenne au suicide mais l’Allemagne devrait ressusciter. Entre 2016 et 2022, le nihilisme occidental a fusionné avec celui de l’Ukraine, né lui de la décomposition de la sphère soviétique ».
L’actualité politique en vrac : IVG, euthanasie, médecine et dérives sectaires, mouvement agriculteurs, accord avec l’Ukraine, envoi de troupes de l’OTAN…
©Bettina Flores, le 22 mars 2024.
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