Tout, rien, quelqu’un – Alice Carrière
Les fragments de son existence pour survivre au désespoir et à la folie.
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Le Livre
Tout, rien, quelqu’un
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Clotilde Meyer.
134 Charles Street, Manhattan.
Une immense villa avec toit-terrasse et piscine intérieure, sans verrous aux portes, dans laquelle se pressent tous les soirs Susan Sarandon, Patti Smith ou Anna Wintour.
Au deuxième étage, une mère artiste trop distante et un père acteur un peu trop proche ; au premier, une Nanny anglaise et une cuisinière ; au sous-sol, un jardinier, trois assistants et un oncle en phase terminale.
Dans le New York bohème du début des années 1990, la jeune Alice mène une existence dorée mais solitaire.
Elle traîne son mal-être au fil des rasoirs qui entaillent sa peau – jusqu’à son entrée à l’université, et la désintégration totale de sa personnalité.
Victime d’un fort trouble de la dissociation, assommée de traitements inadaptés, elle erre d’hôpitaux psychiatriques de luxe en soirées underground, où la jeunesse branchée du Village se défonce à l’héroïne.
Dans une vertigineuse quête de soi, Alice rassemble les fragments de son existence pour survivre au désespoir et à la folie, et trouve la force de se confronter à ses parents défaillants.
Avec un humour féroce, Alice Carrière dynamite la plainte de l’enfant gâtée, et signe d’inoubliables mémoires.
L’auteure
Après une enfance à Paris et à New York, Alice Carrière a étudié à Columbia University.
Fille unique de la peintre américaine Jennifer Bartlett et de l’acteur franco-allemand Matthieu Carrière. Elle raconte une enfance tourmentée et de dangereux épisodes de dissociation. Au milieu d’adultes insouciants et provocateurs, jusqu’à la réconciliation finale avec un père défaillant.
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