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Roselyne Bachelot-Narquin tire à vue.
Dans ce journal d’une ministre, Roselyne Bachelot fustige le bal des hypocrites, ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la culture comme «bien essentiel», ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu’elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre.
Elle n’oublie pas les technos de tout poil et les obsédés de l’ordre sanitaire, qui laissaient circuler les rames de métro bondées mais interdisaient l’ouverture des théâtres et des cinémas.
Elle égratigne certains artistes qui ont joué les victimes sacrifiées alors que l’argent public coulait à flot et décrit sans complaisance les complots misérables de politiciens en perdition.
DU MÊME AUTEUR
«Quand j'ai mis un terme à ma carrière politique en mai 2012, je me suis retournée sur soixante-cinq ans d'une existence peu ordinaire. Je quittais alors des fonctions au service de la France et de la République, mais cette histoire - mon histoire - avait commencé bien plus tôt. Une naissance au lendemain de la Libération au sein d'une famille de résistants et de militants, des héros de légende qui débattent autour de la table de la salle à manger, puis, comme dans un film d'aventures, des complots, des assassinats, des braquages, des trahisons... j'ai tout vécu. Il y eut aussi, heureusement, de grands moments de bonheur et d'amitié, des rires, des victoires, des joies rares. Ce livre est en fait le récit d'une petite fille qui n'en revient toujours pas d'avoir eu la chance d'être le témoin et l'acteur de l'Histoire du plus beau pays du monde.»
Roselyne Bachelot-Narquin
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