La femme invisible, Maïtena Biraben
Elle renverse les poncifs et les croyances, part en guerre contre les images, celles de la fille, la soeur, la mère et l’épouse, de l’argent et du succès, qui inhibent et dissimulent, avec une joie féroce et beaucoup d’humour.
Le livre
« J’ai chaud. Les dîners finissent plus tôt. Je bois moins. Je vieillis.
Ça peut couper les jambes, mais ça peut aussi porter, soulever, se faire s’envoler, exacerber l’envie et le goût pour les autres, l’enthousiasme, les tentatives, les échecs sans regrets et les petites réussites. Plus « rien à perdre », comme si cela avait été le cas un jour.
J’ai ressenti la cinquantaine comme une crise d’adolescence équipée d’un cerveau. Une libération. Une jubilation ! »
Finis, les discours imposés ou les a priori, terminés les regards qui assignent encore et toujours : Maïtena Biraben nous livre son récit, brut, vrai et d’une sincérité désarmante. L’enfance entre quatre frères, les combats d’une jeune maman célibataire, l’amour, le sexe, le travail, le reflet dans le miroir, l’ovale du visage qui change et le premier tatouage.
Elle renverse les poncifs et les croyances, part en guerre contre les images, celles de la fille, la soeur, la mère et l’épouse, de l’argent et du succès, qui inhibent et dissimulent, avec une joie féroce et beaucoup d’humour.
Une leçon de vie pour toutes les générations de femmes qui, passé 50 ans, se questionnent sur leur place.
Maïtena Biraben a 56 ans. Elle a longtemps travaillé dans l’audiovisuel. On lui doit notamment « Les Maternelles » sur France 5. Elle a aussi présenté « La Matinale » et « Le Supplément » sur Canal Plus. Elle est aujourd’hui cofondatrice de Mesdames Productions. La femme invisible est son premier livre chez Grasset.
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