Gérald Wittock nous parle de son livre Le dernier roi, publié aux éditions Melmac

Gérald Wittock est un écrivain belge, auteur-compositeur et producteur de musique. Aristocrate né à Rome, il est descendant de la famille Bonaparte par sa mère. Sa passion pour la musique est un élément central de son œuvre littéraire.

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Interview
Pourquoi ce livre et pourquoi maintenant ?
Lorsque j’avais neuf ans, mon père m’a offert un livre. Mon tout premier roman. C’était « L’Appel de la forêt » de Jack London. Un demi-siècle plus tard, je m’en souviens comme si c’était hier. Et je ne suis sûrement pas le seul.
Dans une réédition parue chez Gallimard, le traducteur de ce chef d’œuvre, Pierre Coustillas, commence sa préface par ces mots : « J’ai constaté, s’il m’arrive de faire allusion à « L’Appel de la forêt » en présence d’une personne qui a lu ce livre dans sa jeunesse, que son visage soudain s’illumine. » Et c’est exactement ce qui m’est arrivé : le soleil qui s’affichait sur mon visage d’enfant avait envie d’y revenir, d’inonder mes premières rides, et d’éclairer de mille feux mes nuits de lecteur.
Par la métensomatose, je voulais replonger dans l’univers de Jack London et dans les méandres mystérieux de la suite de son histoire. Mais en changeant de cap. En changeant de Nord.
Fini le Canada et l’Alaska. Il me fallait des territoires que je maîtrise mieux que Jack London. Alors j’ai choisi des villes que j’ai habitées. Bonjour Paris et Bruxelles. Fini les chercheurs d’or. Il me fallait des cowboys que je connais bien. Bonjour les dorures et les frasques du pouvoir et de la famille royale.
La complicité que j’ai avec mon chien, un Golden Retriever, m’a amené à observer son langage. C’est pourquoi j’ai souhaité décrire, au-delà de la tendre rencontre du chien-loup et de son nouveau maître, un frêle garçon de 13 ans et neveu du roi des Belges, la véritable amitié qui se tisse entre eux deux. Buck devient un confident et un mentor. Le chien est persuadé de se faire comprendre et d’échanger des pensées philosophiques avec le jeune prince.
Face à la folie des dictateurs, l’un israélien et l’autre russe, j’observe le silence aveugle et l’inaction meurtrière de nos dirigeants complices. Qui ne sont pas sans rappeler les méfaits des pétainistes et des rexistes. À l’aube d’une troisième guerre mondiale, la nécessité d’écrire cette histoire est devenue une urgence : les adolescents de la seconde guerre se font si vieux que bientôt, plus personne ne se souviendra de rien. Qu’ont fait nos dirigeants dans les années 1940 ? Quelle fut la position du Roi des Belges ?
Un titre de livre est souvent riche en symboles. Quelle est la signification du vôtre ?
Suite à la Question Royale, qui a entraîné l’exil du Roi et qui a déchiré la Belgique à la fin de la seconde guerre mondiale, le gouvernement belge a procédé à un référendum populaire : pour ou contre le retour du Roi.
Les belges ont voté pour.
Léopold III est donc le seul souverain à avoir été élu au suffrage universel. Mais si la majorité lui fut acquise pour lui permettre un retour au pays, les résultats ont divisé les communautés linguistiques. Sans les flamands, il n’y aurait plus de Roi. Jamais il n’aurait pu obtenir cette courte majorité.
Mais aujourd’hui, c’est exactement l’inverse qui se produit. Face au nationalisme flamand, avec à leur tête le chef de file extrémiste Bart De Wever, devenu depuis le 3 février 2025 le Premier ministre du pays, la Belgique risque de se disloquer. Et alors, qui protègera la couronne, l’unique ciment de l’État fédéral ?
Ne peut-on pas légitimement craindre que le Roi Philippe Premier soit aussi le Dernier ?
Et qu’en pense Buck, le chien philosophe ?
Vous qualifiez « Le Dernier Roi » de « pop roman », un concept où la musique et les QR codes sont intégrés au récit. Pouvez-vous nous en dire plus sur la genèse de ce courant et sur la manière dont vous choisissez les morceaux pour qu’ils dialoguent avec votre texte, comme un contrepoint ou un renfort émotionnel ?
C’est mon troisième roman. Comme pour les précédents, il contient des chansons populaires. Des tubes incontournables qui parlent à notre inconscient collectif. J’écris en musique. Elle m’inspire. Je ne peux pas concevoir d’écrire sans elle. Peut-être parce que je suis musicien, auteur-compositeur, et que je viens du monde de la production et de l’édition musicale.
Je ne suis pas le seul écrivain à faire référence à la musique. Haruki Murakami, Virginie Despentes, Maxime Chattam ou encore Sophie Loubière, Agnès Martin-Lugand et Stéphanie Janicot, font partie de tous ces romanciers qui invitent les notes au fil des pages.
Plus encore qu’au siècle dernier, la musique sème des empreintes un peu partout sur les pages immaculées de la littérature. Qu’il s’agisse des notes classiques ou celles de la boîte de jazz du mélomane japonais Haruki Murakami, sans lesquelles aucun de ses best sellers ne seraient vraiment aboutis, que ce soit Virginie Despentes lorsqu’elle nous parle des vinyles de « Vernon Subutex » (©2015 – Grasset), qui nous transportent avec Barbara et son « Dis, quand reviendras-tu ? » ou bien avec Christophe et « Les paradis perdus », qu’il soit question de la playlist très cinématographique au début des romans policiers et fantastiques de Maxime Chattam, ou de celle des romans noirs de Sophie Loubière, force est de constater que la musique facilite l’entrée dans leurs univers.
Saviez-vous qu’Agnès Martin-Lugand et Stéphanie Janicot écrivent en musique ? Pas étonnant que la première nous dresse une playlist chronologique à la fin de ses romans. Et que la seconde ait donné comme titres aux chapitres de « Disco Queen » (©2023 – Albin Michel) ceux des chansons qui ont inspiré leur rédaction.
D’autres auteurs vont encore plus loin et n’hésitent pas à intégrer des codes QR qui renvoient directement aux chansons. C’est le cas de la Britannique Jane Sanderson dans son roman « Lovesong », traduit de l’anglais par Maya Blanchet (©2022 – Actes Sud). En ouverture du livre, trois QR codes (vers Spotify, Deezer et YouTube) nous immergent dans la playlist que s’échangent Ali et Dan, séparés d’un océan et par le temps qui vogue. On navigue de l’un à l’autre, à la recherche de nos premières amours d’adolescents, par la magie des voix d’Elvis Costello dans « Pump It Up » , de Blondie avec « Picture This », et de Chrissie Hynde avec ses riffs de guitare et le rythme langoureux des Pretenders lors du fameux « I Go To Sleep ».
Et que penser du roman musical « Alabama Blues » qui mêle la plume de Maryvonne Rippert à la musique des Chics Types (©2012 – Oskar Éditeur) ? Les codes à réponse rapide en deux dimensions, insérés dans la marge, permettent au jeune héros et à ses lecteurs adolescents, de découvrir le jazz, de ressentir les premiers émois, d’apaiser les conflits familiaux naissants, et de s’ouvrir à un nouveau monde.
Enfin, le recueil de 24 nouvelles du collectif d’auteures, « H24 : 24 heures dans la vie d’une femme », nous plonge dans une série télévisée. Qui a lancé l’idée en premier : Arte ou Actes Sud (©2021) ?
Fin avril 2023, lors de la parution de mon deuxième roman, mon éditeur The Melmac Cat qualifie ce nouveau genre littéraire de « pop roman ». Tout au long du récit, dans le monde parallèle de « 1m976 », j’intègre des paroles de chansons dans les dialogues ou les descriptions. Les codes QR parachutent le lecteur en plein milieu de clips vidéo qui ont marqué l’année 1976.
L’éditeur décrit le pop roman comme « un courant littéraire né ailleurs(s), par lequel les auteurs marient la musique pop à leurs récits, et où la discographie tient lieu et place de bibliographie. L’insertion de QR codes rend la navigation vers les escales des vidéoclips plus intuitive. Ces temps morts, comme des publicités vivantes, ont leur importance dans le rythme et la compréhension de l’histoire. C’est une singularité que l’on retrouve dans tout pop roman. »
Je ne choisis jamais les morceaux qui dialoguent avec mon texte. Ils s’imposent à moi, au fil des pages. Surtout lorsque les personnages ont pris le contrôle de l’écriture et qu’ils m’emmènent là où je ne m’y attendais pas. Dans la pratique, une idée, une situation et la sonorité d’une phrase (je me relis toujours à voix haute) me renvoient à une chanson. Très souvent dans l’année où l’histoire se déroule. Alors je l’écoute. Elle grandit en moi. Et le récit rebondit en l’absorbant. Les paroles me transportent ailleurs. Les acteurs se les approprient et transcendent les émotions qui influent sur le déroulement de l’histoire.
Dans votre avertissement, vous parlez d’un regard « malicieux, cocasse et parfois même irrévérencieux » tout en assurant votre attachement à la monarchie. Comment gérez-vous cette dualité apparente ? Le roman est-il une satire, un hommage déguisé, ou un pamphlet à prendre, comme vous le dites, « au cinquième degré » ?
Qui aime bien châtie bien.
Belge né à Rome, je suis aristocrate par mon père, et descendant direct de Lucien Bonaparte par ma mère. Ne pas assumer mon attachement à la monarchie serait hypocrite. Ou alors, il faudrait que je renie mes origines et que j’abandonne non seulement le fait d’être « bien né quelque part », mais encore, que je tourne le dos aux avantages matériels qui en découlent.
Avoir fréquenté la noblesse lors des rallyes et tout au long de mon éducation, ne m’empêche pas d’y porter un regard critique, voire « malicieux, cocasse et parfois même irrévérencieux ».
« Le Dernier Roi » est donc à la fois une satire et un hommage à la famille royale. Un pamphlet où se croisent l’Histoire, la fiction et l’humour. Car la vie est bien trop sérieuse que pour être vécue trop sérieusement.
Votre livre s’ouvre sur un chapitre intitulé “Viol”. Ce choix donne immédiatement le ton. Était-ce une volonté délibérée de confronter le lecteur d’emblée ? La littérature, pour vous, c’est quoi ? Comment la concevez-vous ?
J’ai voulu ancrer le récit dans la violence à laquelle nous confrontons les jeunes adolescents aujourd’hui. Cette génération que l’on a sacrifiée par nos prises de décisions politiques face à la peste mondiale. Que l’on appelle communément Covid-19. Et qui marquera à jamais les enfants de la première décennie du XXIème siècle.
Cette jeunesse qui connaîtra aussi, à l’âge adulte, les effets dévastateurs du dérèglement climatique. Elle qui devra sans doute prendre les armes pour défendre son lopin de terre. Elle à qui on laisse une montagne d’os sans eau. Faire du chien Buck un orphelin donne davantage de crédit à ses prises de positions philosophiques. Voilà d’emblée le lecteur prévenu.
La littérature est un moyen d’expression. Un outil de communication. C’est comme pour toute forme artistique. Qu’il s’agisse d’écriture, de musique, de photographie, de peinture ou de sculpture, son auteur cherche à communiquer avec autrui.
Je ne peux concevoir un roman sans la touche finale du lecteur. C’est lui qui écrit dans sa tête le sens de l’histoire. Son interprétation. Son ressenti. En lisant le livre, il lui donne toute la magie des couleurs. Il s’invente des images, fait naître les visages des acteurs, et il les transporte dans les paysages qu’il voit. C’est le lecteur qui crée la puissance du récit.
La romance de Victor agit comme un catalyseur. Est-ce un amour « pur » destiné à contraster avec les secrets, les arrangements et les tragédies des générations précédentes ?
Oui. J’ai délibérément choisi la pureté de l’amour des enfants et la fidélité inconditionnelle du chien pour contrer le « malamour » des grands et des Grands de ce monde. Nous connaissons tous les histoires sulfureuses des familles du gotha chez nos voisins monégasques et britanniques.
Qui n’a jamais rêvé de vivre la merveilleuse idylle entre le prince Rainier et la belle actrice hollywoodienne qu’il épouse civilement le 18 avril 1956, et puis religieusement, devant le monde entier lors de la somptueuse cérémonie du 19 avril à la cathédrale de Monaco ?
Grace Kelly devient alors Son Altesse Sérénissime la Princesse Grace de Monaco. Une belle mariée sous un long voile blanc, comme dans les plus beaux contes de fées et d’animation, dessinés par les studios de Walt Disney.
Ou encore, qui ne s’est jamais pris pour un garde du corps, séduisant comme un ouragan, à la façon de Roger Moore dans James Bond, de l’indomptable Princesse Stéphanie de Monaco ?
Les plus audacieux se plairont à se prendre au jeu de l’illustre coureur de jupons, Édouard VIII. Par amour, en demandant en mariage l’Américaine Wallis Simpson, qui avait divorcé de son premier époux et était en instance de divorce avec le second, sous la pression de l’Église anglicane et des Ministres du Commonwealth, Édouard VIII est contraint de signer le 10 décembre 1936, à 10 heures, en présence de deux avocats, les actes d’abdication au profit de son frère cadet, Albert, qui montera sur le trône et deviendra George VI, le roi bégayeur.
Édouard et Wallis seront chassés de Londres et exilés à Paris.
Les commérages feront dire à certains qu’il avait des accointances avec les nazis, de par ses origines avec l’une des plus grandes dynasties allemandes, les Saxe-Cobourg et Gotha.
Qui aussi n’a jamais voulu prendre la défense de la charmante Lady Diana, cocufiée par Charles et Camilla ? Même Sir Elton John a chanté et tenu sa bougie face au vent, pour honorer la disparition tragique de notre Princesse bienaimée, sous le tunnel du pont de l’Alma.
Mais connaissons-nous les dessous de la Couronne chez nos voisins belges ?
Arcadie Claret est loin d’être une passade pour Léopold Ier de Saxe-Cobourg et Gotha, le premier Roi des Belges. Elle vivra plus de vingt ans dans son lit. Et lui donnera deux fils.
Elle n’est pas une courtisane fatale comme Lola Montès, cette danseuse exotique, sensuelle et célèbre pour ses nombreuses liaisons avec des hommes influents, dont le voisin et cousin de Léopold, le Roi Louis Ier de Bavière (qui tient son nom de par son parrain, Louis XVI) : les scandales et les troubles politiques provoqués par leur relation, et surtout, par l’anoblissement de sa maîtresse, ont entraîné la chute du cousin à Munich.
Arcadie Claret est née à Ixelles le 30 mai 1826. Elle rencontre le Roi des Belges alors qu’elle n’a pas encore dix-huit ans. Lui a la cinquantaine bien entamée. Le Roi l’installe dans sa garçonnière, un bel hôtel de maître au cœur de la rue Royale. La Reine Louise-Marie, dont l’état de santé se dégrade, est sans doute au courant de cette liaison. Et comme Arcadie manque de discrétion, elle est souvent huée lors de ses promenades en ville. Sous la pression du Gouvernement, elle doit s’exiler à Cobourg en Allemagne, et revient après la mort de la Reine, en 1850. Léopold l’installe alors au château du Stuyvenberg, juste à côté de son palais de Laeken.
Mais nombreux encore sont les Belges qui font d’Arcadie une intrigante. Elle a séduit l’homme vieillissant, a réussi à se faire anoblir avec ses enfants, et est parvenue à se faire offrir une fortune.
L’on dit qu’elle avait de nombreux amants. Même après son mariage de façade, en 1845, avec l’écuyer du Roi, Frédéric Meyer, issu de Cobourg, comme le Roi Léopold Ier de Saxe-Cobourg et Gotha. Que ses enfants ne seraient pas ceux de Léopold, mais ceux d’amants de passage. Et que le Roi sût, mais qu’il aurait assuré l’avenir d’Arcadie et de sa descendance, en souvenir de ce que furent leurs ébats ardents.
Fidèle à cette tradition des liaisons dangereuses, son arrière-petit-fils, le Roi Léopold III aurait-il aussi fauté ?
L’enfant que le Roi Léopold III a annoncé avoir avec la roturière Lilian Baels, pendant qu’ils furent emprisonnés lors de la seconde guerre mondiale, sous le même édredon, cachés au fond d’un grand lit perdu dans leur chambre nuptiale du palais Royal de Laeken, aurait-il pu être conçu alors que la Reine Astrid était encore vivante ? Leur histoire d’amour pourrait-elle être la cause du terrible accident de voiture qui a emporté la belle et jeune suédoise, tant aimée des Belges ?
C’est ce que nous raconte le chien du Jeune Prince, dans mon pop roman « Le Dernier Roi ».
Le petit Victor est exilé à Paris, tout comme son cousin Édouard VIII d’Angleterre, lui aussi issu de la grande famille de Saxe-Cobourg et Gotha. Une dynastie de derniers Rois infidèles. De l’Allemagne à l’Angleterre, en passant par la Belgique.
La boucle est bouclée.
En tant qu’auteur-compositeur vous-même, quel est le lien entre votre propre pratique musicale et l’écriture d’un « pop roman » ? L’une nourrit-elle l’autre ?
Oui. Elles se nourrissent. L’une l’autre. Réciproquement.
En tant qu’auteur-compositeur, je dois tout exprimer en deux minutes trente. J’en garde malheureusement des séquelles dans l’écriture des romans. L’on me reproche parfois de trop condenser mes propos. Aussi, de partir dans tous les sens. D’aller très vite. De zapper. Il faudrait que je prenne le temps de prendre mon temps. Celui de la valse qui a mis le temps. Qui a mille temps.
Le bon côté de la médaille, c’est que mes mots chantent. Il m’est impossible d’écrire sans avoir une mélodie en tête. La sonorité des mots m’entraîne vers les notes. Les silences aussi. Qui ont toute leur importance dans la musique. Comme pour les histoires. Car les non-dits sont souvent plus forts qu’une logorrhée.
Et quand la chanson s’entête dans la mienne, j’ai besoin d’aller la chercher et de l’écouter. Souvent, elle s’invite dans les dialogues, l’action ou la description d’un endroit, d’un état d’âme. Elle agit comme le sixième sens d’un personnage du roman.
Parlez-nous de vous. Au-delà des questions classiques, qu’est-ce qui, dans le monde actuel, vous indigne profondément et vous pousse à agir ou à réfléchir ?
La méchanceté humaine me débecte. L’envie, la jalousie, l’avarice, la soif de posséder toujours plus et le désir de surpuissance me dégoutent. L’injustice, la guerre et la violence m’indignent au plus profond de mes entrailles. Je les vomis.
J’aimerais que l’on apprenne à redevenir des enfants. Des chiens. Ou plus simplement, j’aimerais que l’on puisse retrouver notre décence animale. Cette pure noblesse. Celle qui donne au lion son qualificatif de roi. J’aimerais que l’Homme devienne ce Dernier Roi.
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