J’ai commencé à comprendre pourquoi j’allais si mal. Ce qu’on ne sait pas, on le sent. Et sentir, c’est pire que de le savoir, ça ronge, ça détruit à petit feu.
Il pleut sur Montfavet ce jour-là. Il pleut sur la voiture dans laquelle Lili, révoltée, malheureuse, se sent étouffer. Devant elle, les grilles d’un hôpital psychiatrique. Son mari, Hector, prétend que c’est pour elle la seule solution. Hector que tout le monde admire, adule, Hector qui sait quoi penser et infliger aux autres.
Pour Lili, la vie bascule.
Derrière les murs, cependant, il y a des êtres merveilleux, étonnants, attachants.
Antonin, notamment ; ou encore le Mage.
Derrière les murs, surtout, il y a les pages nécessaires d’un journal intime, qui ramènent Lili à ses secrets, à ses douleurs et à son village natal de Corse, où tout se sait et tout se tait.
Portrait d’une femme magnifique en lutte avec une existence qui la brise, ce premier roman de Philippa Motte s’impose avant tout comme un hymne à la transmission.
Philippa Motte est formatrice et consultante spécialisée sur les thématiques de la santé mentale et du handicap psychique au travail.
Passionnée d’écriture, elle signe avec Le jour où ma mère m’a tout raconté son premier roman.
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