Un ouvrage bouleversant écrit par une femme après 40 ans d’isolement dans un couvent sous emprise psychologique.
Exemplaire et encourageant : il n’est jamais trop tard pour vivre pleinement et libre.
Après 4 années d’études de médecine, Catherine Draveil entre dans un monastère en 1975 à l’âge de 22 ans, dans lequel elle restera cloîtrée pendant 40 ans avant de s’émanciper définitivement.
Son livre » Je me sauve, la vie m’appelle » témoigne qu’il n’est jamais trop tard pour passer d’une existence formatée et limitée à la vie en liberté et au bonheur.
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Aujourd’hui, Catherine est mariée, elle vit à Lyon, voyage et découvre enfin le monde.
» J’ai donc été sœur, sœur cloîtrée, pendant quarante ans. J’ai été cela, comme j’aurais pu aussi être femme mal mariée, femme soumise, ou toute autre femme qui n’entend pas son ou ses désirs… Ou homme d’ailleurs ! Je suis entrée dans les Ordres car je pensais ne pas mériter de vivre ma vie avant tout pour moi. Me suis-je dit :
Je donne enfin un sens à mon existence. Je me sacrifie pour Dieu et les autres : n’est-ce pas la plus haute réalité qu’une femme puisse vivre sur Terre ? «
Quatrième enfant d’une fratrie de dix, Catherine a vécu sous l’emprise psychologique d’une supérieure.
En 2013, à la suite d’un burnout, elle est contrainte de quitter la communauté religieuse pour se reposer.
Cette bouffée d’air frais sera le début d’une autre forme de révélation, existentielle et non plus divine cette fois puisque Catherine ne réintégrera jamais les Ordres.
Aidée par plusieurs rencontres décisives. Elle débute un long cheminement de prise de conscience sur sa liberté en tant que femme et surtout en tant qu’être humain.
Ce livre n’entend pas régler des comptes mais au contraire créer un espace d’échange. Et de partage sur l’affirmation de soi et la force de vivre.
Il n’y a rien de pire que nos peurs et notre culpabilité pour nous empêcher de vivre pleinement.
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