Fils et Père
Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d’hier et d’aujourd’hui.
Qui d’autre qu’un Queffélec pour évoquer la Bretagne ?
Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du » pays dans la mer « .
Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d’hier et d’aujourd’hui.
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Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l’enfance d’Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers.
Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière.
» Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l’Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest.
C’est là-bas qu’étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. […] Et je n’ai qu’à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j’écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l’Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d’or aux frontières volages de l’Atlantique et de la Manche. » YQ
Yann Queffélec, prix Goncourt 1985 pour son roman Les Noces barbares (Gallimard). Il est aussi l’auteur du Charme noir (Gallimard). Ma première femme (Fayard) et du Dictionnaire amoureux de la Bretagne (Plon-Fayard).
Henri Queffélec (1910-1992) est l’auteur de nombreux romans, nouvelles et essais, dont Un royaume sous la mer, Grand Prix du roman de l’Académie française en 1958.
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